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22 novembre 2024

Deux jours au Nice Jazz Festival avec Tracy Chapman, Lucky Peterson, Keziah Jones…

Vincent Marty
Vincent Martyhttps://www.nicepremium.fr
Ancien rédacteur en chef du site d'information Nice Premium. Chef de projet web et social. Intervenant à l'IPAG Business School.

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Samedi, le chanteur auteur-compositeur et guitariste, Alain Clark a ouvert le bal. Charmant et sympathique ce néerlandais tout juste trentenaire, a comblé les spectateurs. Il réussira même à faire danser la foule entre les célèbres oliviers des antiques arènes de Cimiez. Lui, qui en 2007 est passé avec son single

« This Ain’t Gonna Work »
du statut d’inconnu à celui de superstar dans son pays (3ème place dans les hits néerlandais).

Mais le clou du spectacle fut sans nul doute Tracy Chapman. Celle qui fête plus de 20 ans de carrière internationale a fait résonner tous ses plus grand succès, pour le plus grand plaisir des amoureux enlacés et des familles réunies. En vedette, la chanson

« Sing for you »

, le single qui a marqué en 1988, les débuts de cette chanteuse d’exception. Vingt ans plus tard, elle réutilise ce morceau pour l’ouverture de son dernier album

« Our bright future »

[« Notre brillant avenir » – ndlr].

En plein coeur de Nice, Amos Lee, Brad Mehldau Trio mais aussi Joshua Redman ont complété la soirée d’inauguration du Nice Jazz Festival avec énormément de talent pour malheureusement trop peu de visiteurs.

jpg_14-19.jpg Dimanche, sur la scène Matisse (nldr: cette année les artistes ne se produisent que sur deux scènes en raison de la rénovation des Arènes de Cimiez) c’est l’auteur-compositrice-interprète
Nneka, qui a ouvert ce deuxième soir de jazz à Cimiez. Cette jeune femme hors du commun n’hésite pas à suivre son instinct musical en explorant un riche filon de sons composant une sorte d’odyssée Afrobeat. C’est novateur et ça plaît au public venu découvrir cette artiste de tout juste 28 ans.

Autre artiste sur la scène Matisse ce soir là, le batteur, compositeur accompli, chanteur et chef d’orchestre, Aldo Romano
avec au programme du jazz dans toute sa splendeur et dans sa pureté remodelé à la façon de ce grand musicien. Du grand art !

Quelques minutes plus tard, changement total avec Yodelice
(Maxim Nucci). Certains parleront de rédemption, de volte face ou de révolution. D’autres parleront seulement de révélation : voici Yodelice, nouvel artiste du festival niçois.

Du côté de la scène Jardin c’est la force vivante du blues, Lucky Peterson
qui a explosé les frontières musicales en offrant en live une énergie nouvelle au blues avec des textes sombres et des ambiances funky, jazz, gospel et rock.

Pour finir à 22h45, Keziah Jones a clôturé cette deuxième soirée jazzy avec un talent de composition toujours régénéré, Keziah a livré généreusement toutes ses influences, comme pour mieux s’en détacher et se permettre de réinventer sa musique… bleue et noire. Et le public en redemande, l’artiste est ovationné pendant plus de dix minutes.

Quand le jazz est, quand le jazz est là…

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