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22 novembre 2024

Du «Prêt-a-porter» à la Galerie Ferrero de Nice

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

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jpg_Guillaume_et_JA_et_vue_d_ensemble.jpgAprès le succès de l’exposition « Haute Couture » en avril dernier, qui a séduit de nombreux collectionneurs internationaux, Jean-Antoine Hierro poursuit sa recherche autour de la forme de la robe, déclinée en plusieurs dimensions et matériaux. Il en est de même pour la marque avec les accessoires, et plus particulièrement, les sacs griffés…

« La robe, est une « armure », elle permet de s’identifier, de se transformer, de se costumer. Je flirte avec la mode pour observer l’humain à travers un monde en transformation et j’utilise la forme de la robe, comme une lunette pour regarder et revisiter un univers existant mais aussi imaginaire. »

Cette exposition « PRET-A-PORTER » s’appuie sur un procédé désormais classique de Jean-Antoine Hierro, un travail de destruction et reconstruction d’œuvres existantes.
Les toiles se présentent sous la forme de robes, certaines de 2.5 m de haut, par assemblage et découpage d’anciennes toiles réalisées au cours des vingt-cinq dernières années, auxquelles s’ajoutent croquis, dessins et écrits élaborés au fil de ses voyages… mais aussi de sculptures, de céramiques, cartons, ou de formats très différents.
Des œuvres qui font place à l’imaginaire, un support de liberté dans lequel l’artiste peut inclure à sa guise, écrits et dessins.
La peinture de Jean-Antoine Hierro tient son héritage de la peinture classique pour s’acheminer et s’enrichir ensuite de pratiques plus contemporaines, avec le montage, collage et découpage, s’inspirant ainsi des différentes influences de l’Action Painting, du Pop Art etc.…

« On peut voir dans « PRET-A-PORTER » un double sens : ce que l’on peut emporter immédiatement et ce qui est « prêt à se transformer », donc une invitation à endosser un autre costume, une autre image de soi. » précise Jean-Antoine Hierro, qui dès l’origine de sa création a transformé, détruit et reconstruit les œuvres qu’il a réalisées, lorsqu’elles restaient en sa possession.
Le travail que présente l’artiste dans cette exposition s’inscrit dans le droit fil de sa réflexion sur l’art : il obéit à ses pulsions de peintre dans le sens le plus classique du terme, qu’il revisite en prenant en compte toutes les contradictions de la société actuelle, sur l’art, éphémère, sujet à transformation, récupération, critiques… une réflexion sur la position des arts mineurs et des arts majeurs dans notre société.

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