Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l’épisode douloureux du Vel d’Hiv.
En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942.
Ce qui n’était que le sujet d’un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.
Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ?
La vérité issue du passé a parfois un prix dans le présent…
Difficile de résister à l’histoire de Sarah, petite fille juive vicitime de la rafle du Cirque d’Hiv’. Nous la découvrons à travers l’enquéte de Julia Jarmond, une journaliste américaine installée en France depuis quinze ans et dont le mariage tourne court. Né sous des très bons auspices « Elle s’appelait Sarah » est adapté du best-seller de Tatiana de Rosnay, scénarisé par Serge Joncour et réalisé par Gilles Paquet-Brenner.
D’une réalisation soignée et servi par la délicieuse Mélusine Mayance qu’entourent Kristin Scott-Thomas, Niels Arestup, Michel Duchaussoy et Gisèle Casadesus, « Elle s’appellait Sarah » est un film d’introspection qui, basé sur un épisode tragique de l’histoire, bascule dans la vie personnelle des protagonistes (Sarah et Julia). Il crée au fil de l’histoire un lien entre les deux personnages qui sans se connaître vont progressivement s’identifier l’une à l’autre.
C’est bien là la magie du film qui vous permettra de participer à cette alternance de sentiments et à l’emotion qui s’en dégage.
