Cet été, les français ont été fans de « Camping », plus de 3,7 millions d’entrées ont été comptabilisées ! Une performance prestigieuse !
Cet hiver, le camping des flots bleus s’invite chez vous ! Vous irez faire la fête au Shogun, bronzer sur la plage de sable d’Arcachon et si vous avez une panne de voiture : direction le garage Mendès.
Mais au fait, quel emplacement choisissez-vous au « Camping » ? Le 18 avec Jacky et Laurette, le 37 de Gaby et Christy, la tente de Paul, le camping-car de Sophie ?
Nous, nous mettons une option sur la tente Maréchal : » 4 places adultes, 2 places enfants, ventilateur latéral, couture étanche, double toit, tapis de sol polyéthylé. » « C’est une tente quoi ! » selon Gérard Lanvin . Oui mais une tente avec du benco ! N’est-ce pas Patrick ?
Samedi 2 décembre, Nice-Première a planté sa tente à la Fnac de Nice où les admirateurs de ce grand séducteur étaient venus en grand nombre : « Chassez le fan, il revient aussitôt ! »
Nice-Première : Bienvenue au Camping de Nice-Première, une tournée pour présenter le film « Camping », une tournée pour le DVD du film mais également pour le DVD « Pour toi, Public 2 ». Fnac de Rouen, de Paris, de Lille, hier celle de Bordeaux, aujourd’hui celle de Nice, demain Fnac de Lyon puis celle de Saint Etienne. Ça représente quoi pour vous ces rencontres avec les gens qui vous apprécient ?
Franck Dubosc : C’est indispensable. Le « Pour toi Public 2 » est presque un prétexte pour revenir une dernière fois voir un petit peu les gens avant de disparaître pour plusieurs mois, avant mon nouveau spectacle. J’ai du mal même quand on a fait le film de ne pas aller les voir. J’aurais pu me suffire d’aller faire les premières mais ce n’est pas concevable pour moi de ne pas voir le public qui va venir voir le film. Bien sur, on ne peut pas voir tout le monde mais au moins d’en avoir un échantillon. J’ai commencé à avoir du succès avec la scène, j’y ai pris goût et j’ai vraiment pris goût au fait de savoir qui sont les gens qui me donnent tout ce bonheur. Il faut que je les voie, que j’en touche quelques uns …. Euh … que j’en touche par les yeux, par la main ou par la bouche (Sourire). J’ai besoin de ça.
N-P : Vous êtes très proche de votre public. J’ai lu sur votre site que vous répondiez au mail de tout le monde.
F.D. : Pratiquement à tous. En tout cas, je lis tout, je ne réponds pas forcément à tous. Quand il y en a qui m’écrivent 3-4-5 fois, forcément, parfois je ne réponds pas à tout. Je répondrais plus tard. Je fais un petit bisou, une petite réponse. C’est moi !
N-P : Maintenant, je m’adresse à Patrick Chirac, et je souhaiterai qu’il me parle de Franck Dubosc.
F.D. : Be … moi Patrick Chirac, je suis un peu la marionnette de Franck Dubosc, c’est lui qui met sa main dans mon corps …. J’aime bien quand il les lave ses mains. (Rire)
N-P : Mais encore
F.D. : Patrick Chirac, il trouve qu’il a une meilleur vie que Franck Dubosc parce qu’il peut encore aller en camping. Enfin, il pouvait encore. Maintenant, il ne peut plus y aller. Il a revendu la bagnole, la R21. Patrick Chirac, il n’envie rien de Franck Dubosc sauf sa voiture. Ah ça ! Patrick Chirac, il aimerait avoir la voiture de Franck Dubosc et ce n’est pas réciproque. Au fait, elle est morte la voiture de Patrick Chirac …
N-P : C’est triste.
F.D. : Ouais. Elle est allée à la casse. Elle est dans un cimetière pour voitures.
N-P : Et celle de Gérard Lanvin ?
F.D. : Oh celle-là, elle était déjà morte. Elle avait subi 50 liftings. (Sourire) Très honnêtement, la R21, la mienne dans le film est plus facile à conduire que l’autre, l’autre c’était un veau ! C’était une vieille voiture ! La R21, elle était classe !!!
N-P : Je préfère l’autre.
F.D. : Mais tu ne l’as pas conduite. Je t’aurais emmenée jusqu’au bout du monde avec. Enfin, pas trop loin puisqu’elle aurait cassé. C’est par Internet que j’ai appris qu’elle était morte. Le garçon qui nous l’avait louée pour le film m’a envoyé un email avec la photo de la voiture en me disant qu’elle était décédée. Elle est morte de chagrin … (Rire)
N-P : Franck Dubosc, il est plutôt tente ou camping ?
F.D. : Franck Dubosc s’est embourgeoisé. Il préfère les grands palaces au camping. Mon seul moyen de le voir c’est de réinventer de nouvelles histoires et éventuellement un « Camping 2 ». Sinon Franck Dubosc ne couche plus dans les tentes. Hélas …. Il couche dans les palaces. Hélas. Il aimerait bien de temps en temps venir en vacances avec moi. C’est marrant de dire ce que pense Patrick Chirac de Franck Dubosc. Quand on a tourné le film, certains samedis, on allait faire la fête et on s’est bourré la gueule. J’allais voir Fabien Onteniente et je lui disait : «Salut, c’est Patrick !», ça voulait dire que j’allais picoler et le matin si je me levais avec la gueule de bois, je disais : «Putain ! Patrick n’est pas encore parti !» (Rire) Donc Patrick, c’était un peu le fou fou et Franck était le raisonnable. Franck c’est celui qui travaille et Patrick, il était venu en touriste à Arcachon.
N-P : Deux personnages en Franck Dubosc !
F.D. : Oui qu’on va retrouver dans Disco. Il ne s’appelera pas Patrick Chirac, mais c’est un peu le même.
N-P : Vous n’avez pas honte de jouer le « kéké des plages » ?
F.D. : Oui mais non. Moi, je suis très pudique et quand je fais ça, c’est une manière d’exorciser le truc et puis quand je rentre à la maison, je ne suis plus du tout comme ça, ce n’est pas moi. C’est le moyen de se défouler, ça exorcise beaucoup de choses. C’est un défouloir. Je ne pète jamais. Je ne suis pas genre à roter, péter, tout ça, j’ai horreur de ça. Je n’aime pas ça donc peut-être que quelque part, ça me manque et ça me permet d’évacuer. C’est potache. Je conserve tout et après je lâche.
N-P : Quel est l’emplacement rêvé ?
F.D. : Pas trop loin des toilettes mais pas trop près non plus (Rire). Le juste milieu : Assez près pour une envie pressante pour éviter d’avoir à courir et pas trop près pour éviter d’avoir à sentir. Après la plage, on s’en fout, on a tout le temps pour y aller. Les toilettes, c’est ce qu’il y a de plus important quand on va en camping.
N-P : Et quel emplacement il préfère Franck Dubosc ?
F.D. : J’aime autant les grosse que les petites salles. J’adore jouer dans les Zenith parce qu’il y a malgré tout une intimité. C’est plus facile de se déplacer dans les allées. Les gens du fond sont beaucoup plus près que dans les petites salles de 2 000. (Rire)
N-P : Une journée de Franck Dubosc, ça ressemble à quoi ?
F.D. : Levé à 11 heures du matin, tranquille, je commence à travailler vers 14h – 15 h enfin, à travailler, quand je travaille. 17 heures j’ai fini, je fais les courses, je rentre, je joue un peu à la playStation puis après je vais en boîte.
N-P : C’est vrai ?
F.D. : Non. (Rire) Une journée de Franck Dubosc, ça dépend quand. En ce moment, je suis en promo. Je me lève à 6h30 parce que je fais des émissions de radio le 6-9 comme on dit. Je mange un sandwich le midi et je continue jusqu’à 20h30 à peu près. Je rentre à la maison, je fais mon courrier. Et pendant toutes ces journées, j’ai au téléphone Fabien Onteniente, pour mes notes sur le scénario qu’on est entrain d’écrire « Disco » et ça recommence. C’est beaucoup de travail et quand je ne suis pas en tournée, je me lève assez tôt, j’essaie d’aller faire du sport puis je file à la production pour écrire « Disco ». Je rentre le soir à 19h30, j’arrive à 20h30 puis j’attends ma copine, on se fait à manger. Je prends un bain, je regarde la télé et quand je ne suis pas fatigué, je baise (Sourire)
N-P : Et votre roman ? A quelle page, vous en êtes ?
F.D. : Ah ! « Le petit garçon qui a cassé l’arrêt de bus » (Sourire). Je n’ai pas avancé de beaucoup de pages. J’y vais par à coup. Ce sera pour plus tard. Ça avance tout doucement. Je pense que dans mon prochain spectacle, je vais prendre certaines choses que j’ai écrites dedans, parce que c’est l’histoire de ma vie, mon roman.
N-P : Adaptable au cinéma ?
F.D. : Non, je ne suis pas sûr qu’il soit adaptable a cinéma. L’histoire de ma vie, ce n’est pas très intéressant. Un bouquin pour se faire plaisir comme je ne sais pas chanter.
N-P : Quel est l’endroit qu’il préfère dans un camping ?
F.D. : Les bacs à vaisselle pour les rencontres : lier l’utile à l’agréable. C’est l’endroit où tous les mecs qui n’aiment pas faire la vaisselle vont.
(Son téléphone sonne. C’est la musique d’un slow très connu)
F.D. : Tu danses ? (Toujours aussi dragueur ce Dubosc) (Rire)
N-P : Adolescent ?
F.D. : Non, je suis un peu fou fou dans ma tête. Non, je ne suis pas adolescent parce que je pense que si je l’étais, je n’aurais pas un public d’ados. Là j’ai assez de recul. Les ados m’aiment bien, car justement, je suis un peu fou fou pour mon âge. C’est ce qui les fait rire.
N-P : C’est un décalage.
F.D. : Voilà, si j’étais adolescent, je ne serais pas intéressant.
N-P : Amoureux ?
F.D. : mmmm (Sourire) un peu … On ne se connaît pas encore assez, je suis désolé. Je ne peux pas vous dire ça tout de suite. Je vous trouve un petit peu pressante (Sourire)
N-P : Hypocrite ?
F.D. : La preuve ! Non, je ne suis pas hypocrite.
N-P : Relou ?
F.D. : Oui très relou parfois …. Non, non, je suis plutôt chiant… « Tianch » (Rire)
N-P : Une tête à claque ?
F.D. : Non
N-P : Laquelle vous claquerez bien ?
F.D. : Non, il n’y a pas grand monde que j’ai envie de baffer. Les claques que j’ai envie de donner sont plus verbales. A qui ? Tous les gens de mauvaise foi, ils m’énervent.
N-P : Et une verbale, ça serait quoi ?
F.D. : Chuutttt …. Ou je te fous mon poing dans la gueule.
N-P : Je peux continuer ?
F.D. : Oui (Sourire)
N-P : Camping ou St Tropez ?
F.D. : Aujourd’hui, plus St Tropez mais dans mon cœur, je suis plus camping. Mais par la force des choses, par le temps qui passe, c’est plus St tropez. Mais très honnêtement, je ne suis pas très St Tropez. Je n’y suis plus tranquille parce que St tropez n’est pas tranquille quand on est connu. C’est lourd. Tu ne peux pas bouger. Ce n’est pas un endroit qui me plait beaucoup. Une belle plage au Mexique … là oui.
N-P : Marrakech ou St tropez ?
F.D. : Marrakech parce que c’est sympa. A Marrakech, les poufs, c’est juste pour s’asseoir dessus. (Rire)
N-P : Voilà c’est la fin, le camping de Nice-Première ferme. Le séjour a été agréable ?
F.D. : Très agréable. On s’écrira ? (Sourire)
N-P : Vous reviendrez ?
F.D. : Oui parce que je reviens souvent au même endroit quand je m’y suis plus.
N-P : A Nice ?
F.D. : Oui, bien sur.
N-P : A la Fnac ?
F.D. : Oui, jamais 2 sans 3 (Sourire)
N-P : Qu’est ce que vous aimez dans notre région ?
F.D. : Les femmes
N-P : Sérieusement.
F.D. : Dans votre région, à n’importe quel moment de l’année, quand on vient, il fait toujours plus doux que chez nous. Et même si le temps est gris avec des palmiers, ça donne plus joli (Sourire).
N-P : Maintenant quelle est votre prochaine destination ?
F.D. : « Disco », le film qu’on écrit avec Fabien Onteniente.
N-P : « Astérix aux Jeux Olympiques » aussi ?
F.D. : Astérix, ça c’est fait, il sort en 2008, On le tourne en janvier 2008, mais d’ici là, il y aura « Disco » qui sortira, je pense avant Astérix. Puis mon prochain spectacle en 2008 aussi et puis un DVD avec Elie « les petites annonces », des nouvelles ! Mais actuellement, je vais rentrer en période où l’on va plus me voir pendant un moment. C’est pour ça qu’il y a « Pour toi public 2 ». C’st une manière de dire au revoir, de passer un dernier moment, c’est un moyen pour moi de faire mes dernières bouffonneries avant les grands travaux, on va dire. Je m’amuse un peu, je m’éclate entre copains.
N-P : Et pour terminer, nous allons vous remercier. Vous remerciez pour le bonheur que vous apportez aux gens qui ne sont pas très heureux chez eux. Ils mettent un DVD de Dubosc et ops un moment de plaisir.
F.D. : Merci. C’est pour ça que je fais ce métier. Moi, quand j’étais petit, je voulais faire un métier qui serve à quelque chose. Et puis, je me suis dit « Mince, je me dirige vers le métier d’acteur, ça sert à rien. » Et puis quand j’ai fait de la scène, quand j’ai vu les gens, ces gens qui s’illumine pendant 1 heure ou 2, où quand je lis le courrier. On se dit : « J’ai été utile ». C’est court mais j’ai été utile. Je ne fabrique pas grand-chose, ça ne laissera pas grand-chose sur le futur, j’invente rien. Mais bon sur le moment, il en faut. C’est les troubadours ! (Sourire) Pendant que les soldats étaient en croisade à l’époque, les troubadours ont pris la place de ces soldats et ils ont commencé à « troubadouriser » les princesses, c’est dans « Disco », pendant que les chevaliers étaient partis guerroyer. Il faut des troubadours, il faut distraire. C’est un gros bonheur !
Site officiel de Franck Dubosc : https://www.franck-dubosc.com/
Trois extraits du DVD « Pour toi Public 2 » à découvrir :
La Chipie
La Tête à claque
Le kéké des plages
Où se le procurer ? Fnac