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7 septembre 2024

L’exposition Game is Art : quand l’art et les jeux vidéo se mélangent

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Jusqu’au 13 juillet 2024, le 109 accueille le festival UMANoid. Regroupant une exposition multi-arts, Game is Art est le tout premier festival dédié à l’art du jeu vidéo.

Ubisoft, Arkane Studios, Microids ou encore UnJeNeSaisQuoi sont des grands noms de studio de jeux vidéo. Ils sont tous présents pour l’exposition Game is Art. Ce n’est pas moins d’une centaine de dessins conceptuels qui sont exposés. Parmis ceux-ci, on peut retrouver Prince of Persia (the Lost Crown), Deathloop ou encore Les Fourmis. Fruit d’un travail important de recherche, ces illustrations permettent une plus grande immersion dans l’univers du jeu.

Des paysages plus vrai que nature

La première chose qui vient en tête lorsque l’on parle de concept-art est bien évidemment les paysages. Ils font la passerelle entre le joueur et l’univers du jeu. Pour ça, plusieurs techniques sont utilisées. Cédric Babouche, directeur artistique du studio UnJeNeSaisQuoi, travaille à l’aquarelle. Le jeu Dordogne a donc une ambiance très particulière grâce à ces dessins. Il a d’ailleurs remporté le prix Pégase 2024 de l’excellence visuelle.

https://youtu.be/G5m6Yc5X3oA?si=2wAdEWDmAcMEOr7w

L’inspiration vient d’endroit magnifique comme Saint-Malo pour Treasure of Oblivion ou dans un thème comme celui du rêve pour L’Amerzone Le Testament de l’Explorateur. Mais parfois, elle vient dans les paysages du quotidien où on ne prête même pas attention. C’est sur cette base que le studio Tower Five a voulu rendre hommage au roman Les Fourmis de Bernard Werber. Dans le jeu vidéo du même nom, le joueur se retrouve à l’échelle d’une fourmi, découvrant le monde caché des insectes. Chaque détail plonge les joueurs dans un monde aux proportions fascinantes et mettant en scène les interactions sociales de ces petites bêtes. Le voyage initiatique est garanti.

Comparaison entre les concept arts et le rendu dans le jeu – © Cyrielle Marcilly

De l’idée à la réalisation

Des chara design (planche de différentes versions d’un personnage) sont exposés comme celui de Flint dans Treasure of Oblivion. En plus d’offrir une histoire inédite aux personnages de L’île au Trésor de l’auteur Robert Louis Stevenson, le studio Savage Level veut proposer un contexte historique crédible. Avec sa narration sous forme de bande-dessinée et son identité visuelle forte, le studio a opté pour un style de personnage déconstruisant l’image hollywoodienne des pirates.

Planches de différents personnages dans Treasure of Oblivion – © Cyrielle Marcilly

Le studio Ocellus Service, lui, met en avant le thème des rêves dans son jeu Schtroumpf : L’épopée des Rêves. Voulant respecter l’héritage de Peyo, le rêve est donc le meilleur moyen pour explorer des mondes originaux et fantaisistes, bien loin des maisons champignons rouges. Chaque rêve plonge dans la personnalité du schtroumpf auquel il appartient et les paysages “sont le reflet de leurs peurs, de ce qu’ils aiment et de qui ils sont.

Le monde du rêve fait vivre l’univers des schtroumpfs – © Cyrielle Marcilly

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