La troupe d’Holiday on Ice s’arrête deux jours à Nice le 4 et 5 avril. Une représentation a eu lieu mardi soir. Trois autres se déroulent aujourd’hui au palais Nikaïa à 14h, 17h30 et 21h.
La salle niçoise s’est transformée en patinoire et depuis lundi les 50 patineurs de Holiday on ice s’entraînent. « On doit s’habituer à la piste de glace. Aucune ne se ressemble. Elles diffèrent en superficie et on doit prendre nos repères », confie Lucien Esparbès un des rares patineurs français de la troupe.
La nouvelle production Holiday on Ice s’intitule Romanza. Elle réinterprète les passions mythiques comme Adam et Eve, Samson et Dalila ou Roméo et Juliette et même Barbie et Ken. « J’aime beaucoup ce thème. C’est très théâtral. Grâce à cela nous arrivons à très bien communiquer avec le public », explique Céline Buera qui fait partie de la troupe depuis 10 ans et qui a connu cinq thèmes différents.
Six heures avant la première représentation niçoise, tous les patineurs chaussent leurs patins et en tenue «décontractée», «à la ville comme sur la glace», ils répètent. Le chorégraphe peaufine les derniers détails. Lucien et Céline sont attentifs tout comme Juliette, autre française de la troupe cosmopolite : « Holiday On Ice a une telle renommée qu’on n’a pas le droit de faire des erreurs. D’autant plus qu’on n’est pas tout seul sur glace et une faute ou une chute nuit à tout le spectacle. Tout doit être parfait pour ne pas décevoir ni les patineurs, ni les spectateurs ».
L’entraînement se déroule dans la bonne humeur. On travaille les différents tableaux. On coordonne tous les mouvements, tous les pas. Une vingtaine de patineurs sur la glace de 27 mètres de long se déploie en ballet. Chaque élément de celui-ci croise sa course dans une synchronisation parfaite. Il manque seulement les costumes et le maquillage pour se croire à une vraie représentation. Mais on imagine. La salle est vide. Seuls des techniciens privilégiés assistent aux répétitions mais eux aussi se préparent. Rien n’est laissé au hasard.
Ainsi va Holiday on Ice. C’est 170 séances dans l’hexagone pendant une année sur 30 villes différentes. La troupe était à Marseille le week-end dernier, sera à Montpellier le week-end prochain et fait donc une halte en milieu de semaine dans la capitale azuréenne.