Heureux aussi Jean Louis Rougier, auteur, compositeur et interprète emblématique du groupe Chinaski arborait un large sourire.
Les yeux pétillants de bonheur, à l’aise, la voix sûre et posée, vivant ses textes dans les moindres détails.
Sans perdre une minute d’un temps précieux, toujours trop court quand on aime par-dessus tant de choses être sur scène, il annonce « Cette chanson parle de mon adolescence… dans cette bonne vieille ville ». Puis enchaîne sur « le supermarché » où amoureux d’une caissière il imagine un mariage en bonne et due forme au rayon promo. « le chemin des allongés » qui laissera dans la tristesse tous ceux qui l’auront aimé , « le petit bar » où il fait si bon boire qui se trouve près de la place Arson, puis les « soirées humides » pendant laquelle il présente les membres de son groupe, pour finir par un tango intitulé « ce soir ».
C’est fini pour eux, alors profitant des dernières secondes, il confie à chaud « C’était un grand moment ».
Pour ceux qui dans la salle supportent le groupe depuis des années, il en est de même.L’émotion est réelle car le public salut leur départ sous un tonnerre d’applaudissements lorsqu’ils quittent la scène.
Ils remonteront quelques trois heures plus tard invités par leur hôte. Quelques 4000 paires de mains levées et des hurlements, eux, mains dans la mains avec les Cali s’inclinent à plusieurs reprises. Une magnifique image. Le lendemain ils jouaient au grand café des arts et certains sont retournés les voir.
Leur prochaine scène sera un hommage à Léo Ferré à la salle Magnan la date et le programme vous seront annoncés ici même.