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22 novembre 2024

Julien Lepers, l’animateur « incontournable pour Intervilles »

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Julien Lepers. Bravo vous êtes un champion !

Nice-Première l’a croisé lors du Festival de Télévision à Monte-Carlo. Mais, il est vrai que les azuréens peuvent souvent apercevoir Julien Lepers dans les rues des villes de la Côte d’Azur.

Cette année, en présentant Intervilles, il succède à Guy Lux, Léon Zitrone ou bien encore Jean-Pierre Foucault. Un challenge ? Non, que du plaisir !

Alors cet été, rendez-vous tous les lundis soirs sur France 3 pour se divertir avec Intervilles ! L’éternelle émission de jeu qui perdure depuis bien longtemps sans prendre un coup de corne !


lepers.jpg Nice-Première : Vous êtes de la nouvelle équipe d’Intervilles.

Julien Lepers : Oui, en effet, j’ai été sollicité. On a mis du temps pour la négociation, mais ça s’est finalement fait. Une équipe composée de Tex, Nathalie Simon, Vanessa Dolmen, Robert Wurtz et Philippe Corti.

N-P : Comment définiriez-vous cette émission ?

J.L. : C’est une émission de détente, de premier degré, populaire et qui s’adresse à tous les publics et à toutes les générations. Une émission de vacances qui n’est pas prise de tête et je vais la faire comme telle.

N-P : Intervilles est une émission que tout le monde connaît, quel souvenir avez-vous de l’époque de Guy Lux et Léon Zitrone ?

J.L. : C’est drôle, franchement. C’est une émission de vacances comme je disais à l’instant. On ne peut pas ne pas rire. Il y a des mecs qui se cassent la gueule, c’est trop marrant. Les vachettes qui courent après les candidats d’un soir. C’est drôle, voilà. Et moi, j’ai envie de me marrer, on vit dans un monde, une société où on ne rit plus assez souvent et moi j’ai besoin de rire. J’ai envie de faire des émissions où l’on s’éclate un peu.

N-P : Quelles sont les nouveautés ?

J.L. : Déjà, on change de chaîne. Changer de chaîne, ce n’est pas innocent, ce n’est pas neutre, c’est important. C’était sur la deux ça vient sur France 3. Deuxième nouveauté : Direct. Il n’y a plus beaucoup d’émissions en direct. On en a mais très peu : Fogiel, Miss France, la Star Academy … il y en a peu. Direct, ça veut dire quoi ? Que tout peut arriver. C’est sans filet. Tu ne peux pas recommencer. Nous sommes en direct live. S’il y a des manifestations d’agriculteurs en colère ou autres, il faut que tu te les farcisses. Ça peut être drôle. Je pense que ça va être drôle si ce n’est pas drôle, ça veut dire qu’on a raté notre truc.

N-P : Des nouveautés dans les jeux ?

J.L. : Il y a des jeux nouveaux mais il y a toujours les vachettes bien sûr. C’est incontournable. C’est toute l’équipe qui est nouvelle aussi.

N-P : Allez-vous garder l’étiquette de « Question pour un champion » dans Intervilles, du style faire le Monsieur qui sait tout ?

J.L. : Non, non, je ne sais pas tout du tout (Rires).

N-P : Auprès des gens vous avez cette image du français correct, est-ce que vous allez tenir le rôle de l’animateur « Culture générale » ?

J.L. : Ah c’est incroyable si les gens savaient. Je ne sais pas tout, on ne peut pas tout savoir de toute façon. Le savoir est inépuisable.

N-P : Pourquoi France Télévision vous voulaient vous pour faire Intervilles ?

J.L. : Parce qu’il estime que sur la 3, je suis incontournable pour faire Intervilles. (rires)

N-P : Et à la rentrée, on va retrouver votre émission « Questions pour un champion » ?

J.L. : J’ai un grand scoop à vous annoncer. Je fais « Questions pour un champion » à la rentrée. C’est le scoop de l’année ! (Rires) Mais il va y avoir quelque chose de nouveau, j’ai interdiction de le dire pour l’instant. Il y a quelque chose qui change sur ce jeu et qui est très bien. Je suis très content.

N-P : Quel est le succès de cette émission ?

J.L. : C’est une question que l’on me pose souvent. Elle est arrivée au bon moment, quand il le fallait. Les gens avaient besoin d’un programme comme ça, d’un concept comme ça à base de questions/réponses.

N-P : C’est quoi pour vous, une journée pas comme les autres ?

J.L. : C’est difficile parce qu’il n’y a pas de journée qui se ressemble sauf quand j’enregistre «Question pour un Champion ». La semaine dernière, j’ai fait 5 jours de suite. J’ai enregistré 30 émissions et là nous sommes enregistrés jusqu’au 12 août. Je meurs ce soir. Je me tue (Rires). Il n’y a pas de journées qui se ressemblent. C’est vrai que c’est une vie assez agréable. Il n’y a aucune sécurité de l’emploi. Je ne suis pas fonctionnaire. Il faut savoir nager, avoir du flair, beaucoup de flair.

N-P : Le domaine musical vous attire toujours ?

J.L. : Oui, bien sûr. J’étais en tournée cet hiver. Je suis très content : 18 musiciens, des danseurs et danseuses, les valses de Viennes, les grandes chansons du patrimoine français : Le temps des cerises, Voulez-vous danser grand-mère, Plaisir d’amour. Avec mon public, en général ce sont des gens qui regardent « Question pour un Champion », environ 1000 personnes. 1500 à Orléans. Oui je tourne toujours.

N-P : Et les gens quand il vous croise dans la rue, qu’est ce qu’ils vous disent ?

J.L. : Je ne peux pas faire un pas. Ils me disent qu’ils sont contents pour moi. Je n’ai pas de souvenir agressif, épidermique contre moi. C’est toujours : «Continuez comme ça». Il est de fait que ce jeu est numéro un à cette heure-là. France 3 est numéro un. Il n’y pas de sexe, car c’est facile de faire de l’audience avec du sexe : avec 4 « bimbos » c’est facile de faire de l’audience. Avec 400 briques à gagner, je peux aussi faire de l’audience. Vous imaginez : « bimbos » plus 400 bâtons à faire gagner, on fait péter l’audimat ! (Rires) A « Question pour un champion », le gagnant mérite son gain.

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