Après une exposition de printemps-été pour un artiste international , Alberto Giacometti, la Galerie Lympia est revenue sur un artiste local, Patrick Moya. Une pas en arrière , donc ? Pas du tout.
Si on sortait des fantasmes de la globalisation et ses négativités , on se rendrait compte que notre présent et surtout notre futur s’articulera en alternant ou ajoutant local et international. C’est l’addition de deux positivités, elle s’appelle « glocalisation »!
Accueillis par le robot Nao*, bel exemple du monde de demain , autorités et public ont défié le vent de tramontane pour l’inauguration de l’exposition dédié à cet artiste-plasticien aux multiples facettes.
Une inauguration sous le signe de la modernité avec projections et illuminations sur les façades de la Galerie Lympia qui, à la faveur des ténèbres, exerçaient une sorte de magie et fascinaient les nombreux présents.
« Je suis heureux et fier que le Département des Alpes-Maritimes accueille aujourd’hui un artiste hors norme » a déclaré le président Charles-Ange Ginesy avant de rappeler la maturité et son talent de Patrick Moya.
Cette manifestation , que l’artiste défini « intro-rétrospective » , montre à travers les diverses sections ,qui correspondent à la chronologie de son évolution artistique, sur quelles bases ‘est construite son oeuvre.
Un parcours contradictoire et fascinant à la fois, entre les différentes expressions ( peinture, sculpture, objets, décoration) avec comme toile de fond le « moi » et parfois le « surmoi »
Une production irrégulière, crèches, vitraux, fresques murales de chapelle, masques, cirques , performances variées…l’invention de Dolly, la petite brebis malicieuse en référence à la fameuse brebis clonée, c’et lui.
Un univers haut en couleurs qui mérite une visite.