Frédérick Sigrist est (im)pertinent. Corrosif, drôle et engagé, il dresse un portrait au vitriol de notre société. Nourri à la BD et au cinéma, gavé d’infos, il dresse un bilan caustique, vachard et désopilant du monde et de la scène politique. Il sera au Théêtre de Verdure de Nice le samedi 5 septembre 2015 lors de l’édition 2015 de la rentrée de l’humour.
« Une béchamel qui aurait mal tourné… » C’est ainsi que se définit Frédérick Sigrist avec autodérision, en évoquant ses origines (lorraine par sa mère et antillaise par son père). Il sera le 5 septembre au Théâtre de verdure de Nice pour la rentrée de l’humour 2015.
Né le 27 novembre 1977, Frédérick Sigrist est issu d’un milieu modeste, ayant grandi dans la banlieue de Nancy (« cette ville où les monuments font plus jeunes que les élus ! ») aux côtés d’une mère aide-soignante et d’un père absent.
Adolescent, il choisit le théâtre comme option au lycée. En 1999, il part comme animateur au club Med de Da Balia avant de s’installer à Paris en 2000 pour suivre les cours Viriot tout en travaillant au Pizza Hut de Neuilly pour financer ses cours de théâtre.
D’une nature assez altruiste, et particulièrement sensible à la détresse humaine, Frédérick Sigrist travaille plusieurs années durant, de nuit, au Samu social de Paris, où il se trouve confronté à la grande pauvreté et où il se heurte plusieurs fois à la difficulté de faire changer les choses et d’aider les autres.
ll intitule son premier one man show « L’abécédaire d’une fin de siècle » mais c’est à partir de 2004 qu’il commence à faire parler de lui, d’abord avec son one man show autobiographique « Un souvenir à la craie » joué au théâtre d’André Bourvil à Paris, puis « Meurtre au-dessus d’une fiche de paie » deux ans plus tard.
En 2007, Frédérick Sigrist participe au concours de jeunes talents du Festival « Paris fait sa comédie ». La même année, son nouveau one man show « Et après on va dire que je suis méchant » est joué aux Blancs Manteaux, au théâtre du Point Virgule et récompensé par le prix SACD du festival « Top in Humour » et par le Prix du Jury au festival de Villeneuve sur Lot.
C’est dans les commentaires sur l’actualité politique que Frédérick Sigrist excelle véritablement. Sorte de Guy Bedos moderne, de Gaspard Proust de gauche, Frédérick Sigrist, qui a une véritable conscience politique et sociale, n’aime rien tant que réagir à chaud sur l’actualité, qu’elle soit nationale ou internationale. « Une sorte de discours du Café du commerce mais en mieux écrit et aussi mieux mis en scène » !
Auteur brillant et prolifique, Frédérick Sigrist, a joué et écrit, depuis ses débuts, près d’une dizaine de spectacles. Son talent de commentateur ironique et acide et sa plume acérée n’ont pas échappé à l’œil attentif d’Hugues Leforestier, qui l’a invité à se produire au Caveau de la République. Depuis trois ans maintenant, il est un des piliers de ce temple des chansonniers parisiens.
En radio, Frédérick Sigrist commence par collaborer à l’émission « Déjà debout, pas encore couché » sur France Inter avant de rejoindre Europe1 et toute l’équipe de « Samedi Roumanoff » : Willy Rovelli, Chris Deslandes, Shirley Souagnon, Dany Mauro et Anne Roumanoff. Depuis 2010, tous les samedis matins, il revisite l’actualité de la semaine avec brio.
Le rêve de Frédérick Sigrist ? Remplir une grande salle de spectacle pendant plusieurs mois. Un vœu déjà presque exaucé lorsqu’il aura rempli les 1 800 places du Théâtre de Verdure de Nice pour cette « Rentrée de l’Humour ».