Nous voilà donc arrivés à la 20ème Semaine du Cinéma Lusophone.
« Vingt ans d’une aventure collective, non dénuée certes de points d’interrogation et de moments de doute, mais irriguée par une volonté permanente de chacun de ceux qui ont pu y prendre part à un moment ou à un autre de lui donner la possibilité d’aller plus loin » dit Pedro da Nobrega , une des âmes de la manifestation.
Une longévité fondée sur la volonté d’une équipe de poursuivre l’aventure initiée à la fin du siècle dernier : celle de fournir au public local quelques-unes des productions cinématographiques les plus significatives de la Lusophonie mais pas seulement.
Savoir faire vivre un espace culturel et humain basé sur une langue partagée mais aussi sur les échanges qu’il a su développer par son histoire et sa diversité. Une identité qui a su trouver sa place et sa richesse dans les diverses réalités constituées par l’Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, São-Tomé et Principe et Timor-Lourosae en les transcendant bien au-delà ses limites géographiques.
Une Semaine du Cinéma Lusophone donne aussi une place à la musique, avec, le jour du lancement, la présence de groupes folkloriques locaux : un concert de musique sera donné par deux des artistes qui auront illuminé cette semaine : Nina PAPA pour le Brésil et Carlos LOPES pour le Cap-Vert.