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24 novembre 2024

La comédienne Anne Bernex face à sa conscience dans « En vérité je me mens ! »

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© Photo DR
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Nice Premium : Pourquoi avez-vous intitulé cette pièce « En vérité je me mens ! » ?

Anne Bernex : Car cela retrace avec exactitude l’histoire de ce qu’il se raconte. C’est l’histoire d’une femme animatrice de radio, assez forte pour répondre aux questions des gens. Elle a l’air très forte comme ça mais en fait sa vie est juste un fiasco et elle ne veut pas le voir. Elle va se retrouver face à sa conscience qui va essayer de lui faire regarder la vérité en face. C’est un peu l’histoire de tout un chacun : on a des problèmes que l’on ne veut pas regarder en face. Dans l’histoire, la conscience de cette femme qui s’appelle Natacha Berger, va en avoir ras-le-bol de ne pas être écoutée et va s’incarner. Elle va se rendre humaine et va se faire passer pour sa colocataire. Elle va essayer de lui faire regarder la vérité en face. Le titre est un clin d’œil à « La vérité si je mens ». En plus ça va très bien avec la problématique de ce qui est joué sur scène.

NP : Comment définiriez-vous cette pièce ?

AB : C’est une comédie de mœurs. En fait, il y a vraiment un thème profond et humain et c’est fait sur un ton humoristique.

NP: De quoi vous êtes-vous inspirée pour l’écriture de cette pièce ?

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AB : De moi, de mes amis, de ce que je ressens. Des choses réelles existent que je ne veux pas regarder parce que ça me blesse, ça me touche, c’est trop douloureux. Donc, je les mets de côté. Et je vois que beaucoup de gens fonctionnent comme ça aussi. Cela m’intéressait de mettre ça à jour en tant qu’ancienne assistante sociale, puisque c’est mon premier métier. Cela m’intéressait de mettre ça à jour pour arrêter de se mentir.

NP : Vous vous comparez à Natacha Berger ?

AB : Je me suis souvenue de Macha Béranger, une animatrice de radio, qui accueillait les gens le soir avec une voix très grave et qui leur donnait des conseils. C’était un clin d’œil à Macha Béranger. Il y a une consonance identique avec Natacha Berger. Sa conscience s’appelle Cerise. Elle agit un peu à la manière de Cerise de Groupama qui rentre dans la vie des gens. Ce prénom me plaît bien. En plus, c’est le prénom de ma nièce.

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