Oui, fini les images de momies qui créent l’épouvante pendant tout un film ! Chez Luc Besson, elles sont » sophistiquées, un peu snobs, et ont surtout beaucoup d’humour « . La pointe d’humour, justement, on la retrouve par-ci, par-là chez Adèle Blanc-Sec, jeune et belle journaliste intrépide et déterminée qui jongle avec les anachronismes tout en finesse.
Ces momies et cette jeune femme moderne libre qui n’a pas peur de la société sont nées sous les coups de crayons de Jacques Tardi en 1976.
Vingt-quatre ans plus tard, c’est devant la caméra du réalisateur du Grand bleu que les bulles de la bande dessinée prennent vie sur le grand écran. En piochant dans les volumes des » Aventures Extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec« , Luc Besson instaure son univers, un univers dans lequel Jacques Tardi a reconnu sa BD, et son 
personnage. Le douzième long métrage de Luc Besson est une adaption réussie des premiers tomes : Adèle et la bête, Le savant fou, et Momies en folie. « J’ai du adapté une bande dessinée qui se lit en 20 minutes en un film de 107 minutes », remarque le réalisateur. Pari réussi, puisqu’en densifiant le recit et en dynamisant le ryhtme, les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec tient en haleine le spectateur de la première à la dernière seconde du film. A noter, que la BO du film est interprétée par Thomas Dutronc et Louise Bourgoin.
L’histoire ? Et bien, c’est celle d’Adèle Blanc-Sec, un petit bout de femme que rien n’arrête, interprétée par Louise Bourgoin, qui n’a qu’un but : sauver sa sœur jumelle en ramenant à la vie l’antique momie d’un médecin égyptien, grâce à l’aide d’un savant fou. Extraordinaire, n’est ce 
pas ? Attendez, ce n’est pas fini ! Pendant que cette « Mary Poppins/ Indiana Jones » est au Caire, le mystérieux spirite ressuscite «pour s’entraîner» un ptérodactyle qui terrorise la capitale…Un ptérodactyle ? C’est un oiseau dont l’oeuf vieux de 136 millions d’année a éclos. Extraordinaire, non ? Et bien, oui, dans ce long métrage, tout est pratiquement extraordinaire : le décor, les costumes, les personnages, les anachronismes, les jeux de mots, les effets spéciaux … Mais, le plus extraordinaire c’est » d’avoir convaincu Ramsès II de faire partie du casting » , poursuit Luc Besson.
Bref 107 minutes d’aventures extraordinaires à délecter entre amis ou en famille. » C’est un film tout public. On dira que les filles aiment les belles robes portées par les acteurs et les garçons préfèrent le ptérodactile « , commente Luc Besson.
A l’affiche des » Aventures Extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec » vous découvrirez :
– Louise Bourgoin, alias Adèle Blanc-Sec, une héroïne aux multiples facettes, sympathique qui ouvre la bouche pour balancer une pique » Mais c’est avant tout une des premières femmes libres du début du siècle. Elle fume dans son bain, elle boit de l’alcool… », précise Luc Besson.
– Matthieu Amalric, alias Dieuleveult, presque impossible de le reconnaître en méchant.
– Gilles Lellouche, alias l’inspecteur Caponi, aussi reconnaissable que Matthieu Amalric !
– Jean-Paul Rouve, alias Justin de Saint Hubert, en guest à mourir de rire comme à son habitude qui a pour mission : chasser le ptérodactyle.
– Jacky Nercessian, alias Espérandieu, le savant fou qui va redonner vie au ptérodactyle et qui limite formidablement bien.
Alors rendez-vous aujourd’hui ou demain dans les salles des cinémas pour partir dans « Les Aventures Extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec ». Ce n’est que pur détente ! Bon voyage ! Mais attention, tout de même au ptérodactyle, il se pourrait qu’il prenne son envol sur le grand écran !
Site Internet : www.adeleblancsec-lefilm.com/
Séances du film : https://www.cinemasgaumontpathe.com/cinemas/cinema-pathe-massena/
