Vendredi, en grande pompe, a été inauguré le Conservatoire National de Région de Nice. Depuis 1980, il espérait un bâtiment et des locaux dignes de la cinquième ville de France. En récupérant l’espace occupé par l’Ecole Supérieure des Officiers de Police sur la Colline de Cimiez, les architectes du CNR ont été dotés d’une superficie suffisante pour faire de cette construction un endroit idéal, vaste et réfléchi pour les apprentis artistes qui y suivront une formation. 81 disciplines seront enseignées (musique et danse).
Jacques Peyrat, Sénateur Maire de Nice, Christian Estrosi Ministre Délégué à l’Aménagement du Territoire et président du Conseil Général des Alpes Maritimes et Michel Vauzelle Président du Conseil Régional de Provence Alpes Côte d’Azur ont pris tour à tour la parole dans l’auditorium Kosma pour expliquer les enjeux et l’importance de cette inauguration.
Jacques Peyrat se félicite que le CNR ouvre tout le week-end dernier « pour faire connaissance avec ce que les impôts ont permis de réaliser ». La ville de Nice est en effet le plus gros financeur (75%). Cet outil est pour lui un atout dans la course à la désignation de « capitale européenne de la culture ». Michel Vauzelle exprime « son bonheur de partager un moment aussi important pour la ville de Nice ». Il souligne la nécessité d’oublier les querelles politiciennes pour faire aboutir de tel projet : « C’est une implication de toutes les collectivités. C’est une responsabilité collective. La culture est un élément essentiel pour la démocratie et le « vivre ensemble » ».
Christian Estrosi et sa double casquette conclut les discours protocolaires : « On a envie de voir ce moment gravé. Nice accroît son rayonnement. Il est important de ressentir une osmose du peuple de Nice, des Alpes-Maritimes et de la région. » Après avoir souligné le rôle important d’André Peyreigne dans l’aboutissement du projet, il achève son monologue par une citation justifié spatio-temporellement : « La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots ».
Les propos officiels terminés, place à la musique. Toute la musique, rien que la musique et les gestes qui l’accompagnent. Le Conservatoire National Régional de Nice a de longues années devant lui pour continuer à faire parle de lui pour la plus humble fierté d’André Peyregne.
