La chaleur torride n’a pas empêché une foule des érudits et des passionnés de lecture, ou plus simplement curieux, de visiter les stands des écrivains et autres auteurs à l’occasion de l’inauguration de la 20ème édition du Festival du Livre placé sous la présidence d’honneur de Françoise Chandernagor de l’académie Goncourt.
On estime à 50 000 le nombre des visiteurs qui, durant trois jours, déambuleront entre les places Gautier et du Palais de Justice à la recherche de l’oeuvre et de la présence de l’un des 200 écrivains qui seront là jusqu’à dimanche.
La journée d’inauguration ne pouvait que commencer avec la remise du prix Baie des Anges au lauréat de l’édition 2015. Le jury, présidé par le directeur artistique du Festival, Franz-Olivier Giesbert a a choisi le roman de Jérôme Garcin , » Le voyant ».
Une trentaine de débats , de rencontres et d’animations jalonneront également le Festival.
Parmi ceux-ci, le concours « version latine » qui se veut une petite provocation contre le projet de reforme des collèges qui supprimerait l’étude de cette langue (en fait, ce n’est pas tout à fait vrai mais comment penser que le maire de Nice pouvait manquer l’occasion d’une polémique politicienne à l’encontre de la Ministre de l’Éducation Nationale ?). Rendez vous aujourd’hui pour les amants du « latinorum » à L’Opéra de Nice à 11 heures.
Un hommage sera aussi rendu à Louis Nucéra, figure emblématique du patrimoine littéraire niçois , disparu il y a 15 ans. Ce sera au théâtre municipal Francis Gag à 18h30 avec une table ronde et lecture d’extraits de son oeuvre par le comédien Christophe Malavoy.
La tradition niçoise aura aussi son moment de célébrité grâce à une table ronde à l’Espace Joseph Marro à 15 heures où on débattra si « on peut tout dire et tout écrire en niçois ». Pour mémoire, il existe à la faculté des Lettres de l’université de Nice un département de langue et culture régionale ainsi que c’est une option choisie par plus de 300 élèves au Baccalauréat. C’est dire…