Comme chaque été , les collines de Cimiez riment aux sons des saxophones et des voix suaves des chanteurs de jazz. 60 ans plus tard, les artistes ont bien changé mais la magie ne s’est pas envolée. Reprises de standards comme Franck Sinatra, Cole Porter ou Ella Fitzgerald au programme, mais aussi des titres inédits. Ainsi, du 19 au 26 juillet 2008, les crooneurs à l’image de Georges Benson entremêleront leur voix aux violons endiablés de Nigel Kennedy.
Un festival qui rime avec renouveau et authenticité, puisque cette année, le jazz est plus que jamais au centre de cet événement. Fini les artistes pop/rock. Boudé par les artistes, ces derniers ont opté pour le «Jazz à Vienne» et le «Montreux Jazz Festival»en Suisse. Ils reviennent aujourd’hui pour le plus grand bonheur des aficionados.
Un nouveau directeur de programmation qui n’est autre que le célèbre producteur Gérard Drouot, a repris les rennes de ce festival. Organisateur de spectacles, il met en place depuis une trentaine d’années les tournées de musiciens prestigieux comme Indochine, Murray Head ou encore U2.
Les habitués du festival
«J’aime bien le concept du festival. Différentes scènes, des groupes plus où moins connus », explique Stéphanie Marshall chargée de production pour une entreprise de communication. «Et puis, les collines de Cimiez, c’est un cadre plutôt agréable. »
Didier, ingénieur à Nice, va au festival pour voir du jazz mais aussi du rock.
«J’ai été à l’édition 2006 du festival. C’était une programmation riche en rock.Ce qui m’avait marqué, c’était la présence du groupe Toto. C’est plutôt rare de les voir sur scène. Mais je peux comprendre que cela puisse décevoir. »
D’après lui, le festival avait besoin d’artistes pour un moindre coût. «Je pense qu’aujourd’hui, il est plus cher de faire venir une star du jazz. Une place de concert pour un chanteur de jazz est hors de prix! En revanche, celle d’un groupe de rock, est beaucoup plus abordable.»