Présenté dans une librairie niçoise hier après-midi le nouveau livre de Laurent Mucchielli *ne pourra pas passer sous silence.
En fait, l’écrivain-sociologue renverse la table et de manière caustique mais convaincante un des mythes de cette dernière décade…
La vidéosurveillance a connu un succès fulgurant en France sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et François Fillon. Cette technologie a été présentée comme une contribution majeure à la fois à la prévention et à la répression de la délinquance et du terrorisme.
Mais cette promesse sécuritaire, activement entretenue par les industriels de la sécurité, relève-t-elle du mythe ou de la réalité ? À quoi sert vraiment la vidéosurveillance ?
Après avoir enquêté dans trois villes françaises emblématiques, Laurent Mucchielli dresse un constat sans appel : la vidéosurveillance n’est pas et ne sera jamais un outil important de lutte contre la délinquance et encore moins contre le terrorisme.
Dissiper les écrans de fumée, percer à jour le « bluff technologique » des industries de sécurité, le gaspillage de l’argent public et la démagogie politique : tels sont les résultats de cet essai sans concession et profondément citoyen.
Né à Nice, Laurent Mucchielli est sociologue. Après avoir travaillé sur l’histoire et l’épistémologie des sciences humaines, il s’est orienté vers la sociologie de la délinquance et des politiques de sécurité. Il est notamment l’auteur de Sociologie de la délinquance (Armand Colin, 2018), Criminologie et lobby sécuritaire (La Dispute, 2014 et Les bandes de jeunes ; des « blousons noirs » à nos jours (La Découverte, 2007).
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