17h30, des centaines de personnes attendent impatiemment devant l’entrée principale. Une file d’attente qui atteindra son apogée vers les 18h avec plus de 1000 personnes.
Bienvenue à la soirée prestige de Nice Jazz Festival et rien ne sert d’interroger la foule pour demander que vient-elle voir ? Leonard Cohen, évidemment !
Après 15 ans, le pape de la folk est de retour et quel retour ! Une voix de basse-baryton toujours intacte malgré ses 73 ans, une allure et une pêche de jeune homme. Difficile de croire que ce petit bout d’homme est considéré par la plupart des artistes comme le plus grand auteur-compositeur vivant.
Une oliveraie, 8000 fans, un orchestre, trois choristes et Leonard Cohen en communion pour un grand Hallelujah, où le groove de l’inimitable Maceo Parker allait prendre le relais.
Saxophoniste de renom, homme de scène (plus de 200 concerts chaque année), Maceo, l’ancien musicien de James Brown a fait swinguer toute l’oliveraie des Arènes, avec ses tubes entre funk, jazz, soul.
Plus tôt dans la soirée, les amoureux de Jazz ont pu découvrir le niçois Seb Chaumont, un des plus ardent défenseurs de l’improvisation jazzistique et Marcin Wasilewski Trio les musiciens du batteur Manu Katché sur la scène Matisse.
Quant aux arènes, elles ont vu ce soir là The Bad Plus un trio de jazz américain et la belle Maria Schneider pour un concert entre classique et jazz accompagné de ses 17 musiciens. Son écriture raffinée, faite de couleur et textures chatoyantes a ravi les connaisseurs de musique noble.
