Irina Brook directrice du Théâtre Nationale de Nice, a réuni toute son équipe, principalement pour révéler la programmation de cette année mais aussi pour remercier ses plus grands alliés.
Au programme, 36 spectacles sont à l’affiche et 3 grands événements ainsi que des tournées sont à attendre. Un but premier reste dans la tête de cette directrice et metteuse en scène : inciter tous types de public à venir au théâtre.
« Cette année, c’est le spectacle qui commence, affirme Irina Brook, les yeux émerveillés. Pour moi, les quatre premières années sont une sorte de grande répétition. On entame ce que j’ai toujours voulu faire ». Elle n’aurait pas choisit mieux comme décor pour parler de théâtre. Elle qui se tient debout, entourés de tables ornés de raisin, au milieu d’un petit amphithéâtre. Cette femme à la voix douce et humble, a tenu à revenir à la qualité première du théâtre national de Nice : populaire. Elle veut donner pleins de raisons à toute génération de venir. Pour cela, les projets tant anciens que nouveaux, pour attirer le plus grand nombre et surtout les jeunes, ne manquent pas.
La fille du metteur en scène Peter Brook a bien compris les thèmes à aborder : « Il faut s’inscrire dans un monde d’aujourd’hui ». Elle compare le théâtre et le football « sans le côté philosophique et intellectuel », même si elle ne nie pas le côté stratégique de ce sport. Si elle fait cette comparaison, ce n’est pas pour rien. Elle avoue que sa plus grande ambition est de faire jouer du Shakespeare aux footballeurs. Ses auditeurs rient de ce mélange quelque peu surprenant. Pourtant, l’idée a été proposée à un groupe de footballeur de l’OGC Nice pour tourner un film, bien qu’elle ne soit pas encore concrète. Les joueurs sont partants et l’envie d’Irina et son confrère est forte.
Un autre événement très précieux pour Irina Brook pour attirer les jeunes, cette fois international et qui en est déjà à sa quatrième édition, c’est le festival shake nice !. Shake, pour Shakespeare car les spectacles tournent autour de ce grand dramaturge. Pour cette troisième année, il y aura un week end où élèves et professeurs « auront l’occasion de faire leur Shakespeare » avec le projet prédagogique « freestyle ! » en clôture du festival.
Une grande première est à compter cette année, le festival génération z ouvre ses rideaux pendant les vacances scolaires. Spectacles, ateliers intergénérationnels, rencontres avec les artistes, stages, découvertes des coulisses du théâtre sont attendus pour familiariser la jeunesse au théâtre.
Ses efforts ont déjà payé durant l’année précédente, grâce notamment au travail avec l’éducation nationale, puisque 5 000 élèves sont venus rencontrés les artistes. Les abonnements scolaires ont augmenté et 60 professeurs ont été formés.
Les événements qui vous attendent :
Festival génération z (du 21 octobre au 5 novembre)
- Don Juan… et les clowns (21,28 octobre et 4 novembre)
- Bulle, une odyssée (24,25 et 29 octobre)
- Azerty et les mots perdus (25,26 et 29 octobre)
- Point d’interrogation (27 octobre et 5 novembre)
- Notre terre qui êtes aux cieux (2 et 3 novembre)
Les journées réveillons-nous ! (9 décembre, 7 et 8 avril): Conférences, rencontres et projections autour de l’écologie et de l’humanité
Festival shake nice ! (Du 24 janvier au 11 février)
- Henry V (24 et 25 janvier)
- Tempêtes (26,27 et 28 janvier)
- Moi, malvolio (31 janvier et 1er février)
- Le songe d’une nuit d’été (2,3 et 4 février
- William’s slam (8 et 9 février)
- Shakespeare freestyle- édition 2018 (10 et 11 février)
Les utopies culturelles : mai ’68/ mai’18
Carte blanches aux artistes pour des créations inédites pour réinventer le monde, avec Linda Blanchet, Dan Jemmett, Cyril Cotinaut…
Et bien d’autres spectacles à découvrir.
Océane Da Silva
