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22 novembre 2024

Les accents de l’émotion à la Galerie Depardieu de Nice

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C’est à un appel à l’émotion, au ressenti de chacun que nous incite cette exposition collective de près de vingt artistes. La galerie Depardieu invite entre ses murs, dans son nouvel espace, des artistes connus, des habitués dont Ultra-violet ou Hannaka entre autres et des peintres ou plasticiens qui viennent graver sur le marbre déjà très riche de cette galerie, leur nom


galerie_depardieu_nice-5.jpg On s’attardera, honneur aux dames sur Lise Stoufflet dont les aquarelles, les dessins et les eaux fortes sont impressionnants et saisissants. Il y a une psychanalyse en chacun d’entre eux et l’artiste s’est ainsi livrée sans fausse pudeur en nous dévoilant son univers où une petite fille sans jambes est enchaînée à une rampe d’escalier, les ours en peluche en lévitation, une dualité entre la haine et aime, sans jeu de mot, sans recherche de rime, mais avec le souci d’exposer deux contraires.

Ils se séparent, s’opposent et finalement fusent entre eux. Lise Stoufflet ne nous a pas tout dit, à nous de la découvrir, de relever un peu plus le voile pour la mieux comprendre.

Le second artiste que nous évoquerons : Peter Schlör avec ses ombres animées, ombres libérées des hommes ou hommes libérés de la contrainte de la lumière et faisant ce qu’ils veulent de leur ombre ? Là aussi on assiste à une dualité entre deux thèmes antinomiques. Quand l’artiste nous déclare que l’homme est le rêve d’une ombre, nous avons immédiatement après l’antithèse avec l’ombre devenant l’image du corps.

L’homme, son ombre, sa réalité, le corps, une silhouette monochrome, noire, sombre, ombre de l’ombre, à nous d’en juger. Cette image immatérielle et abstraite, donne une dimension différente. On est passé de l’autre côté, dans une autre dimension. Peter Schlör nous invite ainsi à parler à notre ombre, la mieux connaître et la dominer. Les autres artistes répondent à ce thème de la nature observée avec l’œil de l’artiste, un œil persévérant qui se perd dans un magnifique jardin si bien décrit par André Pharel, un autre artiste présent à cette exposition.

C’est jusqu’au 20 juin à la galerie Depardieu de Nice, que le public peut découvrir et apprécier ces artistes dans un voyage au centre de soi-même, un voyage captivant avec ce mobile et ce tableau où le sujet s’échappe du cadre ! Il y a un peu de merveille où Alice peut-être s’est égarée. Une exposition à ne pas manquer !

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