Le prix d’une place de cinéma ne cesse d’augmenter. Et comme vous êtes nombreux (oui oui vous l’êtes) à nourrir la passion du septième art, un point sur les nouveaux films de la semaine vous permettra surement de mieux orienter votre choix. Voici donc les films à ne pas louper.
A la merveille de Terrence Malick.
C’est LA sortie de la semaine. Pourquoi ? D’abord parce qu’il s’agit du nouveau film de Terrence Malick qui l’avait emporté au festival de Cannes avec The Tree Of Life il y a de ça deux ans. Si son dernier film traitait de la relation entre un fils et son père, celui-ci s’attarde plutôt sur les relations hommes-femmes et hommes dieux. L’amour sera donc au centre de cette nouvelle œuvre mais sous deux formes. Comme à son habitude, le réalisateur enchainent des plans aussi magnifiques qu’anecdotiques qui en disent parfois bien plus long qu’une réplique.
Pour le film, Malick s’est entouré de Ben Affleck (qui a fait sensation dernièrement avec son film «Argo»), Ola Kurylenko et Rachel McAdams.
Synopsis : « Même s’ils se sont connus sur le tard, la passion qu’ont vécue Neil et Marina à la Merveille – Le Mont-Saint-Michel – efface les années perdues. Neil est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie. Belle, pleine d’humour, originaire d’Ukraine, Marina est divorcée et mère d’une fillette de 10 ans, Tatiana. Désormais, le couple est installé dans l’Oklahoma. Leur relation s’est fragilisée : Marina se sent piégée. Dans cette petite communauté américaine, elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, un prêtre catholique nommé Quintana. L’homme a ses propres problèmes : il doute de sa vocation… »
Wadjda de Haifaa Al Mansour.
Ce film d’origine saoudien risque bien d’être l’une des belles surprises de l’année. A travers l’histoire d’une petite fille qui rêve de liberté, la condition des femmes en Arabie Saoudite est ici peinte avec intelligence. Quoi de mieux que l’esprit d’un enfant à la fois naïf et brillant pour décrypter un problème si complexe ? Le film à remporter des critiques unanimes au festival de Venise où certaines critiques l’on qualifié de chef d’œuvre.
Synopsis : « Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles.
Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l’argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la gagnante, la somme tant désirée. »
20 ans d’écart de David Moreau (II).
Bon d’accord, le niveau est radicalement descendu. Mais le cinéma est aussi fait pour se détendre et rire un bon coup. Et 20 ans d’écart semble remplir ce rôle. Virginie Efira tient le rôle vedette avec Pierre Niney (vu dans « J’aime regarder les filles »). L’histoire d’Alice Lantins, une femme pour le moins coincé qui a pour ambition de devenir la prochaine rédactrice en chef du magazine pour lequel elle travaille. Mais la concurrence est rude et son image ne joue pas en sa faveur. Le regard de ses collègues change lorsqu’ il se raconte que cette dernière fricote avec un jeune lycéen. Alice y voit vite son avantage et va feindre une idylle avec le jeune veinard.
De quoi se détendre un dimanche soir en famille. Et puis Virginie Efira n’est pas désagréable à regarder …
