Ce mardi s’ouvre la galerie Lou Babazouk à Nice. Une exposition dédiée au photographe français Lionel Bouffier, autodidacte qui a choisi comme média la photographie pour exprimer sa créativité. Retour en image sur un événement culturel et artistique mêlant humain et inhumain à travers l’imagination.
Située en plein cœur du Vieux-Nice, la galerie Lou Babazouk semble petite à vue d’œil mais grande pour ce qu’elle renferme.
Une fois à l’intérieur, les visiteurs peuvent contempler les tableaux affichés sur les murs. Paysage sombre, nocturnes, personnages nus… Les photos ont de quoi faire réfléchir les admirateurs, les sensibiliser et provoquer certaines émotions.
Au début de la visite, le premier tableau a une double signification. Son nom est « L’Eveil ». On y voit une femme presque nue dans un carton au milieu d’un pont durant la nuit, comme si elle se réveillait, mais dans un rêve. Les visiteurs pourraient croire que la galerie les entraîne dans un monde parallèle à travers les différentes photographies.
Des émotions, des sensations, à l’image de ce tableau représentant une petite fille en vélo (symbolisant l’humain et l’innocence) face à un grand tas d’ordures et de déchets (le monde de l’inhumain créé par l’homme) et la grande pince d’une grue juste au-dessus ce qui peut laisser penser à une main diabolique.
Imaginatifs, paysages sombres et déserts… Dans ces œuvres, l’humain confronté à la réalité du monde urbain. Le but est de montrer que tous ces endroits boycottés, abandonnés, pollués, voire détruits, où l’homme ne s’y aventure jamais, ce dernier est pourtant responsable de l’existence de ces lieux.
Dans l’allée opposée, les photographies ont de quoi susciter la curiosité et l’imagination. Surtout lorsque l’on regarde l’ange (à droite) sur le point de se jeter de la piscine vide (dont la croix du Christ est représentée par les dalles noires) ou la femme nue enceinte (à gauche) sur le point de donner naissance dans un endroit sombre où la vie en est absente.