Sorti aux éditions Pocket le 11 janvier dernier, Le cri de Nicolas Beuglet est un thriller absolument addictif, conduit à toute allure, un véritable page-turner qui flirte avec le roman d’espionnage et le roman d’aventure.
À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Après la mort du mystérieux patient 488, Sarah, en proie à une séparation douloureuse, va se retrouver propulsée dans une enquête qui la conduira bien loin de sa Norvège natale… Attirée en France pour suivre une piste, Sarah va y rencontrer Christopher, un journaliste français, qui l’accompagnera dans son enquête.
Grâce à une écriture dynamique, l’auteur nous propose un thriller d’action, où les moments calmes sont rares mais justes et, amène une réflexion osée sur un sujet sensible, savoir enfin ce qu’il y a après la mort…
S’inspirant du projet MK Ultra, projet illégal sur la manipulation et le contrôle mental, mené dès les années 50 par la CIA et gardé secret pendant longtemps par les américains, Nicolas Beuglet construit un roman fou qui est bien loin du policier classique auquel on peut s’attendre au départ…
Ses deux héros sont attachants, avec ce qu’il faut de noirceur et de mystères pour intriguer le lecteur, et l’on suit sans problème Sarah et Christopher dans leur quête de vérité.
Rappelant par certains aspects les thrillers de Franck Thilliez, Nicolas Beuglet rajoute une grosse dose d’action dans son roman qui ne permet ni aux héros ni aux lecteurs de souffler !
Et on se laisse emporter dans cette intrigue palpitante et passionnante !
