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22 novembre 2024

Menton: l’exposition « L’Artiste et le Collectionneur » au Musée Jean Cocteau

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Cette cinquième exposition sur Jean Cocteau est particulière.

Quand en 2011 le musée Cocteau de Menton décida d’exposer la donation de Séverin Wunderman, les œuvres étant si nombreuses, qu’il fut décidé d’étaler en plusieurs thèmes, un par an afin de montrer au public la plus grande partie de la collection Wunderman. L’artiste et le collectionneur étant cette cinquième et ultime étape. Un nouveau cycle nous est promis pour l’année prochaine.

Collectionneur ! C’est d’ailleurs par une rencontre à travers un dessin de Cocteau que Séverin Wunderman, alors ouvrier horloger, commença son immense collection. Ce dessin est d’ailleurs l’affiche de l’exposition 2015-2016. L’artiste et le collectionneur ou plutôt le collectionneur évoquant l’artiste.

En effet à travers cinq thématiques, les cinq chapitres d’un merveilleux livre d’image, nous allons découvrir un Jean Cocteau plus intime : Une collection des rencontres, cette première rencontre déjà évoquée, ce dessin acheté avec sa paye, il n’a plus un sou pour son ménage.

Il y a aussi Cocteau et ses contemporains, l’illustration et les affiches Potomak, le poète est aussi un artiste et sa poésie évolue, il se montre polémiste en pleine 1° guerre mondiale, il faut oser ce jeu de mot sur Joffre, aujourd’hui çà fait rire, mais à l’époque ?

Le théâtre où tout est possible et Cocteau le met en scène avec cette fascination pour la mythologie. Le roman, le cinéma, les amis, les amitiés, ne pas confondre les rapports de Jean Cocteau avec Picasso et de Cocteau avec Edmond Radiguet ou Jean Marais.(1)

Le sud ! Cette contrée baignée par la Méditerranée, introuvable ailleurs a séduit les artistes, Cocteau, Colette, Picasso. Santo Sospir, Saint Jean Cap Ferrat, la salle des mariages à Menton, le Bastion, premier écrin qui abrita ses œuvres, la chapelle des pêcheurs à Villefranche, on découvre un Cocteau imprégné de spiritualité.

Il s’essaye à la peinture avec un portrait, de qui ? Il créé un personnage et madame Favini devient réelle. Enfin le testament d’Orphée : Ne me demandez pas pourquoi disait Cocteau ? Testament de cet immense artiste aux mille talents.

La conclusion idéale de cette exposition. « La divine amitié n’est pas le fait d’un monde. Qui s’en étonnera toujours ? Et toujours il faudra que ce monde confonde,
Nos amitiés et nos amours. » Jean Cocteau (1)

par ThierryJan

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