Ouvert depuis presque deux ans à Nice (le 27 juin 2014), le Musée National du Sport attend une grande année 2016. Après une première année pleine, il comptabilise 45 000 visiteurs sur 2015. Pour 2016 l’établissement espère une affluence record.
Un musée populaire
« C’est un outil pédagogique formidable » affirme Véronique Humbert directrice adjointe de l’école bilingue de Pégomas. En visite pour la première fois avec une classe de CE2 et de CM1, c’est le moment de sensibiliser les plus petits aux valeurs et à l’histoire du sport. « Le sport c’est quelque chose qui fédère et qui fait beaucoup de chose. Je pense que les écoliers en ont besoin » confie Véronique Humbert.
Entre autres avec les scolaires, le musée accueil aussi beaucoup de familles. C’est l’occasion pour des générations de partager les victoires de l’équipe de France de Handball, les titres olympiques de David Douillet ou de Marie-José Perec, en passant bien sûr par le titre mondial acquis en 1998 par les Bleus de Zidane. Thomas Fanari responsable de la communication du musée ajoute « Le but du musée ce n’est pas d’exposer des objets de sport figés, mais de rappeler des souvenirs, des émotions. Que ce soit des victoires ou des défaites. Et c’est ça que le public vient chercher ».
Un musée du sport… mais pas seulement
L’objectif pour l’établissement en 2016 est d’accueillir 60 000 visiteurs. Et pour ça les équipes multiplient les expositions temporaires sur d’autres thématiques. « Il n’y a pas que des objets de sport dans le musée. Il y a aussi des sculptures, des tableaux, des gravures,… et c’est pour cela que l’on fait des expositions temporaires sur d’autres thèmes comme par exemple sur l’art contemporain ou sur la mode et le sport qu’on a fait l’été dernier. Ça nous permet d’attirer un public plus large » explique Thomas Fanari.
De plus le musée travail de concert avec l’Office du tourisme de Nice pour pouvoir organiser des visites.
Avec comme décor, l’Allianz Riviera et avec l’Euro 2016, le musée devrait bénéficier d’une affluence record en juin prochain.
par Désiré Teivao
crédit photo : Désiré Teivao