C’est fini. La soirée du 12 juillet 2011 était la dernière de l’édition 2011 du Nice Jazz Festival. Pour l’occasion la scène du Théâtre de Verdure recevait les plus grands jazzmen et la scène Masséna, des têtes d’affiche : Aloe Blacc, Keziah Jones et Maceo Parker. Une dernière soirée aux Jardins Albert Ier mais qui se renouvellera dès l’année prochaine selon le bilan de Christian Estrosi, Député-Maire de Nice.
Ce soir du 12 juillet 2011, le Théâtre de Verdure accueillait les grands noms du jazz comme Roy Hargrove, le trompettiste de jazz américain. Mais également le grand et très attendu Ahmad Jamal qui a fait une salle plus que comble et a envoyé son public au septième ciel. Et pour finir en beauté, les férus de jazz recevaient Wynton Marsalis et le Lincoln Center Jazz Orchestra.
Focus sur Aloe Blacc, Keziah Jones et Maceo Parker
Que de stars pour la dernière soirée du festival ! Le site était noir de monde. Nombreux étaient venus dès 19h30 pour applaudir le chanteur soul Aloe Blacc. Très classe dans son costume trois pièces, il est aussi un véritable show-man. Il dansait et invitait certaines personnes du public à en faire autant. Certaines se sont désignées et ont dansé, bonne ambiance garantie.
La cerise sur le gâteau a été Aloe chantant son titre-fétiche « I need a dollar », celui qui a tourné en boucle à la radio il n’y a pas si longtemps encore. Autant dire que tout le monde connaissait les paroles. Un sacré bon moment.
A 20h30, c’était à Keziah Jones de prendre possession de la scène. Le créateur de son propre style, le blufunk, comprenez un mélange de blues, de soul et de musique funk, a fait sensation.
« Anytime she goes away », eh oui la grande vague de frissons est venue lorsque le bluesman a commencé à interpréter le célèbre titre de Bill Withers « Ain’t no sunshine ». Sa voix soul s’accordait parfaitement à cette chanson magique.
Et parce que jamais deux sans trois, Maceo Parker et son groupe ont fait la clôture de cette dernière soirée. Une foule compacte c’était encore une fois réunie. Dans la pénombre, les impatients commençaient même à acclamer le célèbre saxophoniste. Mais très vite il est arrivé entouré de ses musiciens et la fête a commencé. Le rythme funky était tel que tout le monde s’est mis à danser. Danser pour vivre encore mieux l’incroyable son créé par cet ancien discipline du parrain du funk, James Brown.
Bilan – Finalement ça a donné quoi ?
Le Député-Maire de Nice, Christian Estrosi, a fait son bilan du premier Nice Jazz Festival repris en régie par la Ville de Nice. L’occasion aussi pour le maire de féliciter Harry Lapp, directeur artistique de ce festival, pour son travail.
C’est un bilan qui se veut positif. La fréquentation a été supérieure par rapport aux années précédentes, sur la totalité du festival ce sont plus de 29 500 personnes qui se sont pressées sur les Jardins Albert Ier. Les deux soirées phares étant bien sûr le lundi 11 et le mardi 12, dates qui accueillaient des artistes de renommée mondiale.
Christian Estrosi est revenu sur l’épineux sujet de l’ancien festival situé dans les ancestrales arènes de Cimiez, « ces dernières années à Cimiez on ne retrouvait plus le festival qu’on a pu connaître il y a 30 ans ». Le but du changement de lieu était, selon lui, de « relancer l’histoire du Nice Jazz Festival ». « Je suis sûr qu’avec la même programmation à Cimiez, nous n’aurions pas eu les mêmes résultats » a-t-il ajouté.
Pour 2012, une chose est certaine : la manifestation restera aux Jardins Albert Ier. Le maire parle d’un réaménagement possible des jardins, comme par exemple déplacer l’Arc de l’artiste Venet, afin de créer un site plus adéquat pour accueillir à nouveau le Nice Jazz Festival.
Crédit Photos : Rachel Turpin