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22 novembre 2024

Nice Jazz Festival 2011 : une première « so jazzy »

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C’est dans la soirée du vendredi 8 juillet qu’a débuté l’édition 2011 du Nice Jazz Festival. Cette année fini Cimiez, le rendez-vous est dans les jardins Albert Ier. Une ouverture des festivités positive qui a respecté le thème du jazz tout en allant vers le rock pour la fin de soirée.


Il est 19h30, les spectateurs s’installent progressivement en face de la scène Masséna. Incrédules, ils s’assoient dans l’herbe et attendent.
Pas de déception, comme promis, c’est bel et bien du jazz qui les accueille avec les Kind of Blue revisité. Tout y est, le piano, la trompette, le trombone et la contrebasse sans oublier la batterie. Le groupe se dit très fier « d’ouvrir ce nouveau festival, pas si nouveau que ça en réalité ».
Ce début de festival s’ouvre avec un hommage. Celui dédié à Miles Davis, grand trompettiste et compositeur de jazz américain dont « Kind of Blue » était un des albums phares.

Simultanément, sur la scène Théâtre de Verdure, le Nice Jazz Orchestra complète la carte du jazz classique. Celui qui, sans surprise, ravie les amoureux de musique jazzy. La formation présentait son nouvel album intitulé « Festival ».

009b850e4f65c1a80ef73d61ff97af74.jpgToujours sur la même scène, c’est à la grande Roberta Gambarini de prendre la suite. Grande par sa voix, profonde, qui remplie le théâtre. Une voix dont elle joue avec délice, montant tout autant dans les aigus que flirtant avec les tonalités graves. Tout cela sur un fond de musique du Nice Jazz Orchestra entraînante à souhait. La structure des lieux en gradins descendants sur scène (remplis de monde) et faite d’un mur de fond de scène en pierre, se trouve être idéale pour mettre en valeur un tel son.

Et à 21h15, c’était au célèbre Michel Legrand de monter sur scène. Très attendu, l’homme de 79 ans a été chaudement acclamé dès son arrivée. Certains criaient qu’ils étaient face au « meilleur ». Alors que le soleil se couchait, les spectateurs se sont laissés bercés par des morceaux doux et enivrants. A la fois chef d’orchestre des musiciens du Nice Jazz Orchestra qui l’accompagnaient et à son piano, Michel Legrand a interprété « Le petit journal » et « Pieces of dreams » en guise d’ouverture. Ces morceaux qui sont issus de ses « inventions et délires » comme il le précise, heureux d’être là.

Un peu de rock’n’jazz

Ca bougeait sur la scène Masséna à 20h30, le groupe Mike Stern et Didier Lockwood jouait du jazz atypique. En plus des traditionnels instruments de jazz, s’ajoutaient une basse, un violon mais surtout : une guitare. Et c’est le guitariste justement qui a commencé à enchaîner les solos et les riffs endiablés. La musique en devenait délirante et le public était très réceptif à cette folie artistique. Les solos se sont ensuite poursuivis avec à leurs tours le violon, la basse et les percussions.

Rock encore avec le guitariste John McLaughlin et The 4th Dimension venu présenter son nouveau projet, « To the One ». Dès le début, la guitare donne le ton en étant saturée au maximum. Puis, le noyau jazz vient s’y ajouter, plus doux.
Mais le plus important reste la guitare et ses sons impressionnants. John Mc Laughlin ballade ses doigts sur le manche et le résultat donne des frissons parmi les spectateurs.

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