La ville de Nice a accueilli hier la 6ème édition du Nice Tango Festival International. Du 6 au 10 août, le public est invité à découvrir cet art populaire très exigeant, qu’est le Tango. Au programme, des soirées en plein air, des stages qui se tiennent au CAL de Nice et des initiations.
Seulement 20 minutes après l’arrivée des bénévoles au café Le Garibaldi, huit couples dansent déjà et cinq autres sont assis. Félix Candela, trésorier bénévole de l’association s’en réjouit. « Nous sommes ici de 15 heures à 18 heures 30. Vers 17h30, Hakim, un professeur de danse de Cannes vient nous aider pour l’initiation au Tango pendant une heure », raconte le bénévole. Ce festival selon Felix Candela, suscite toujours autant d’engouement que les années précédentes. Le Tango est une danse qui reste sociable et conviviale, malgré son haut niveau de technicité.
« En tant que trésorier, je peux quand même souligner quelques obstacles auxquels on se heurte. Pour pouvoir danser le Tango, il nous faudrait un endroit qui nous accueille avec du carrelage et assez d’espace pour danser. On ne sait plus où danser. Depuis la construction de la coulée verte, on a perdu une piste idéale, en plein air permettant aux gens de danser le Tango », regrette-t-il. Il suffit d’observer les couples danser pour se rendre compte de l’importance du carrelage : les pas du Tango exigent aux danseurs de glisser la chaussure sur le sol. Pour cela, le sol doit être un minimum lisse.
Par ailleurs, « l’unique rentrée d’argent se fait grâce aux spectacles du soir, au Palais de la Méditerranée. Celui-ci nous propose une piste de 200 m2 pour que les artistes aient suffisamment de place pour danser. Or la SACEM, organisme de droit d’auteur, nous tombe dessus si on ne paye pas. Cela nous coûte entre 200 et 250 euros par soirée. Nous sommes là pendant cinq jours, le calcule est facile à faire. Pour remédier à cela nous déposons des boites de dons. Chacun donne ce qu’il peut et ce qu’il veut », explique le trésorier.
Vu le nombre de passionnés du Tango à Nice, ne serait-il pas intéressant, pour promouvoir cette manifestation artistique, que la Ville mette à disposition un endroit où la piste de danse leur permettrait d’exercer cette passion et de faire vivre la ville de Nice ?