Mais ce n’est pas de politique que Patrick Mottard parlera mais de la sortie de son livre « Fragments de Nice » qui vient de sortir en librairie.
Un livre de souvenirs qui fleurent bon la ville de Nice de son stade Jean Bouin en passant par la fameuse Gare du Sud pour ensuite flâner vers des destinations lointaines vues par les yeux de celui qui est arrivé enfant dans le quartier Pasteur. Patrick Mottard aime Nice et cet amour est bien présent dans ce recueil de brin de mémoires devenus fragments.
Nice Premium est allé à le rencontre de Patrick Mottard, avant qu’il n’aille lui-même à la rencontres de ses lectrices et lecteurs, pour un heu de questions/réponses tirées de la prose de sa première réalisation écrite.
Nice Premium : Patrick Mottard, croyez-vous en la bonne étoile sous un arc-en-ciel ?
Patrick Mottard : Si vous faites allusion au nom de l’immeuble que j’ai habité enfant dans le quartier Pasteur lors de mon arrivée à Nice, la réponse est « oui, bien sûr ».
C’est à l’Arc-en-ciel, entrée Bérénice, que j’ai appris la ville… et la vie !
NP : Qu’attendiez-vous hier et qu’attendez-vous aujourd’hui au bout de la dernière ligne droite ?
PM : Aujourd’hui comme hier, je souhaite que jamais elle ne s’achève… l’inaccessible étoile en quelque sorte !
NP : Qu’est ce qui fait courir Patrick Mottard ?
PM :Le plaisir de courir avec. Le plaisir de courir pour. Le plaisir de courir tout court.
NP : Une Gare, le Sud et…. ?
PM :Un beau combat politique et un lieu magique, même si le Sud de la Gare des Niçois n’a rien à voir avec Nino Ferrer… Le sud des Niçois est souvent au nord, du côté des villages.
NP : Combien de « Pour le meilleur et pour le pire » à votre actif ?
PM :Un seul en tant qu’acteur principal. Avec pas tellement de pire !
Pour les mariages que j’ai célébrés, il y en a actuellement 160. Et ce sont toujours de très beaux moments républicains.
NP : 2001, un certain 11 septembre. Qu’en pensez-vous aujourd’hui ?
PM :La même chose qu’à l’époque : la fin d’un siècle et le début d’un millénaire. D’un millénaire qui s’annonce destructeur. Mais le pire n’est jamais sûr pour les hommes de bonne volonté.
NP : « Donnez-moi un point d’appui, je vous ferai bouger le Monde ». Faut-il vraiment toujours écouter les vieux Grecs ?
PM :Disons que je peux agir et m’exprimer différemment depuis le coup de main d’un vieux Grec, un certain mois de mars 2001.
NP : Enfin, de prochains fragments au programme dans la plume de Patrick Mottard ?
PM : Etant donné le succès de ce premier opus, les encouragements de ma préfacière, Claire Legendre, et la confiance de mon éditeur « Toute Latitude », c’est effectivement envisageable, même si mon actualité (en dehors de la politique bien sûr) est plutôt théâtrale à partir de la semaine prochaine.
En effet, j’ai écrit une pièce « Sur un air de cithare » qui a été montée au théâtre de l’Alphabet et qui sera jouée les 20, 21, 27, 28, et 29 avril.
