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21 novembre 2024

Pékin Express : Retour sur la finale avec les vainqueurs, Gérard et Cédric

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jpg_pekin-express.jpg Joie, colère, peur, sympathie, déception, tristesse, soulagement, respect. Les deux Niçois sont passés par tous les états en une même journée. C’était fin novembre, dans les rues de Lima. La raison ? Participer à la finale de Pékin Express. L’objectif : Etre les vainqueurs de cette formidable aventure et empocher jusqu’à 54 000 €.

Retour en arrière de quarante-cinq jours. Dix équipes se lancent du pied du Corcovado, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro au Brésil pour un parcours exceptionnel. Un continent à franchir, trois pays à traverser, deux océans à relier, treize étapes à accomplir pour parvenir dans la capitale du Pérou, Lima. Tour à tour, les binômes sont éliminés : Guillaume et Karine, Eric et Pierre, Morta et Loulou, Terence et Olivia, Christila et Delphine, Yasmin et Harold, Maïté et Cynthia puis Jean-Pierre et Joël.
Il ne reste alors dans la dernière journée de course que deux couples, liés l’un comme l’autre par le sang. D’un côté, Pauline et Aurélie, les soeurs lilloises. Elles sont arrivées en finale grâce à un formidable esprit d’équipe mais aussi en n’hésitant pas à mettre des bâtons dans les roues à leurs adversaires comme en demi-finale où elles demandent à un policier d’arrêter les Niçois dix minutes pour leur faire perdre du temps.
De l’autre, Gérard et Cédric, le père et le fils. Dotés d’un mental de gagneurs, ils ont également un fort caractère qui les a fait parfois exploser et connaitre de vives crises durant l’aventure.

Pourtant, ce sont les jeunes femmes qui semblent le plus dans l’évènement. Dès sept heures du matin, elles courent alors que les hommes prennent leur temps. Gérard confirme :  » On n’a pas réussi à rentrer dans la finale. Inconsciemment ça semblait une récréation. Il y avait des petits jeux, on ne s’est pas rendu compte qu’on était à ce niveau. «  Après une première épreuve réussie et un gain de 4 000 €, les deux Niçois accumulent défaite sur défaite et perdent temps et argent en vue de la dernière ligne droite.

En milieu de journée, excédé par ces échecs à répétition, le père tente de piquer au vif son fils. Une dispute éclate :  » Cédric avait du mal mentalement. La colère nous a fait du bien. Si on ne s’engueulait pas, on n’aurait jamais gagné, c’est évident. On n’était pas dans le coup. Comme je suis un gagneur, que je ne veux rien lâché, et que c’était une finale, j’ai mis tout mon coeur dans la dispute pour lui montrer que j’y tenais. Et puis maintenant qu’on est en finale on ne pense pas à la beauté du paysage, on pense à aller au bout. «  Le jeune homme ajoute :  » L’engueulade n’était pas obligatoire mais elle a permis de remettre les choses à plat. Et puis bon, deux minutes après, on était sur le tandem à rigoler ensemble. On est comme ça, quand il y a quelque chose qui ne va pas, on le dit pour crever l’abcès. Et puis on repart de l’avant. «  Finalement, ils repartent plus soudés que jamais à quelques encablures de la dernière ligne droite. Cédric se dit même qu’il est heureux de laisser de la confiance aux deux jeunes femmes, ce qui leur permettrait ensuite de passer devant. Un argument qui ne convînt pas complètement son père mais qui a le mérite de remotiver les Niçois.

jpg_pekin-2-2.jpg Un autre fait de jeu va leur redonner du baume au coeur. Ce sont les six minutes d’attente avant de pouvoir partir à la poursuite de Pauline et Aurélie. Gérard se souvient :  » On se tenait par les épaules. On n’a pensé à rien. Cédric priait, moi je me concentrais. Puis on est parti en flèche à la fin du décompte. C’était la dernière ligne droite. Il n’y avait plus qu’à foncer. «  Pour le fils aussi, c’est un moment particulier tout comme l’arrivée à l’avant-dernier drapeau :  » A ce moment, on voit Pauline et Aurélie qui ne sont pas très loin. Elles partent à ce moment-là, on se dit que tout n’est pas perdu et qu’on peut encore y arriver. Et puis, on a arrêté une voiture, une 406, la même que dans Taxi. On s’est dit que c’était un signe. Le chauffeur a bombardé et on a pensé qu’il allait nous faire gagner comme dans le film. « 

Une fois arrivés à la Plaza de Acho, il est alors temps de rentrer dans l’arène dans laquelle se trouve le dernier drapeau Pékin Express et taper sur des tambours placés au centre. Un moment dont se rappelle Gérard :  » Je n’avais pas compris que les baguettes étaient déjà sur l’estrade, c’est ce qui explique ce temps d’arrêt qu’on a pu voir. J’ai même hésité à prendre celles des gens qui jouaient sur les côtés. Puis Cédric se rend compte qu’elles sont sur les tambours alors on fonce et on joue quelques secondes. «  Puis vient le grand moment, celui de l’annonce par Stéphane Rotenberg de la victoire :  » Gérard, Cédric…vous remportez Pékin Express «  Et là, c’est l’explosion de joie. Pour Gérard, c’est clair :  » C’est le plus beau souvenir de l’aventure, ça restera toute ma vie. Déjà son discours qui était magnifique. Je tenais Cédric par l’épaule et par la main, et je lui disais que ce n’était pas possible qu’on perde avec de tels propos. Ensuite, une fois qu’il a dit qu’on avait gagné, tout est sorti, le stress, la fatigue de l’aventure. On était reparti pour faire une autre course. «  Une joie évidemment partagée sur le coup par Cédric mais qui n’avait pas fait attention au discours :  » A cet instant, c’est le stress de 50 jours de course, de galères, de 50 jours de moments très difficiles mais aussi d’autres magnifiques qui retombe en l’espace de dix secondes. Mon père me disait ensuite que le discours de Stéphane était fabuleux mais je ne m’en rappelais plus car j’étais sur une autre planète, dans un autre monde. Hier, en regardant l’émission, je me suis mis à pleurer et à me souvenir de ce qu’il avait dit. « 

Aujourd’hui, il reste très fier d’avoir gagné avec son père :  » J’ai enregistré toutes les émissions sur DVD et quand j’aurai des enfants d’ici une vingtaine d’années, hein Emeline (il parle en rigolant à sa copine qui se trouve près de lui NDLR), je leur montrerai comment était leur grand-père à 46 ans. Quant à moi, j’espère qu’à cet âge, j’aurai la forme comme lui. Mais c’est vrai que je suis très fier. « 

De longs moments de bonheur attendent à présent la famille, riche de 46 000 € supplémentaires. Les deux Niçois ont prévu de partir cet été en Thaïlande, sac à dos pour montrer à leur conjointe comment ça se passe. Cédric précise :  » Elles disent que c’est facile, qu’elles peuvent le faire tranquillement. Elles vont voir ce que c’est vraiment. Et puis, on va apporter des petits cadeaux comme au Pérou pour donner un peu de joie aux gens qui vivent là bas. Par contre, on ne voyagera pas avec un euro par jour même si on n’aura pas besoin de beaucoup d’argent. En ce qui concerne le stop pourquoi pas. Peut être, en faire une journée pour délirer, on verra si c’est plus dur sans les caméras. « 
Ils n’oublient bien sur pas les Sud-Américains. Un voyage est d’ailleurs déjà prévu pour l’été 2009 avec un passage dans les villages qu’ils ont traversé.

jpg_pekin-express-drapeau.jpg On laisse le mot de la fin à Gérard :  » On a vécu des moments formidables, que personne ne pourra nous prendre. Je suis très fier d’avoir fait ça avec mon fils. « 

Toute l’équipe de Nice-Premium félicite et se réjouit pour Gérard et Cédric.
L’aventure de Pékin Express avec Nice-Premium n’est toutefois pas complètement terminée.

En effet, vous pouvez poser vos questions aux deux vainqueurs à tom.mollaret@laposte.net . Les meilleures seront sélectionnées et posées à Gérard et Cédric.
N’oubliez pas de préciser en objet, question pour Gérard et Cédric. Vous avez jusqu’au vendredi 18 avril à 20h pour demander ce que vous voulez aux deux Niçois sur la course et ce qu’il y a autour.

Vous pouvez revivre l’aventure en cliquant sur les liens en bas de l’article suivant : https://www.nicepremium.fr/article/pekin-express-gerard-et-cedric-sont-les-grands-gagnants.3086.html

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