Nous avons rencontré Thierry Jan lors d’un café littéraire où il présentait sa dernière œuvre, une nouvelle : Le sergent Pistache.
Cet écrivain, nous précise : « Je suis écrivain depuis mon enfance, hélas, j’ai perdu tous mes vieux manuscrits après deux déménagements. » Cet auteur n’en est pas à son premier essai,. après cinq romans publiés à compte d’auteur au début des années 2000, dont un fut primé par l’Académie de Provence.
Puis, il nous confie « J’ai osé, un peu poussé par des amis et surtout des amies, j’ai franchi le pas et j’ai envoyé un manuscrit à une éditrice de l’arrière-pays niçois. Ce dernier a été accepté et publié par les éditions Mille Plumes.
« Le dernier été ». C’est l’histoire de deux gamins dans la vallée de la Roya durant l’été 1939, d’où ce titre. Ce roman est paru en mars 2013. » L’auteur récidivait à l’automne, cette fois avec un éditeur parisien. Edilivre Paris acceptait Mon oncle Jules. « Je suis resté dans la vallée de la Roya et un peu inspiré par le film Lacombe Lucien, j’ai voulu, à travers ce personnage de Jules, essayer de comprendre comment on avait pu en arriver à cette monstruosité de la collaboration.
L’oncle Jules est-il un salaud ? Je laisse au lecteur le soin d’y répondre. » Thierry nous explique les circonstances de sa nouvelle : « Les éditions Edilivre Paris ont lancé pour leurs auteurs un défi : écrire en 48 heures une nouvelle sur le thème du pouvoir. Je me suis amusé à écrire Le sergent Pistache. Je voulais démontrer les petits chefs, j’ai forcé exprès la caricature de ce sous-officier. La chute est en fait une leçon de morale, on pourrait qualifier cette nouvelle de fable. »
L’écrivain nous livre ses projets. « J’ai créé un personnage, le commissaire Hennic. Je peux vous annoncer qu’en mai ou juin, vous devriez découvrir sa première enquête. Chambre numéro 3 toujours chez Edilivre Paris. » Quand on lui demande si le commissaire Hennic résoudra d’autres énigmes, il nous assure qu’il y a déjà trois enquêtes achevées et une quatrième en relecture. Ce nom, Hennic ? « Mes racines Bretonnes, mon père était originaire de Guingamp dans les Côtes d’Armor, ont dû rejaillir dans le nom de ce personnage. Je tiens à préciser que tous mes romans ont pour cadre notre région, Nice et l’arrière-pays. Les paysages, le soleil et le climat se prêtent délicieusement à la création artistique. »
Nous le laissons avec son public, comme tout auteur, il sacrifie à une séance de dédicace. Thierry Jan, un écrivain du terroir, un écrivain à découvrir.