» Il faut agrandir le jazz pour ne pas en sortir « , aimait à dire André Hodeir, grand compositeur et violoniste de jazz disparu récemment. Cette année encore à Juan-les-Pins, le jazz vous entraînera du blues et du folk jusqu’au free, en passant par le rock, la bossa-nova, le funk et… Bach. Tant il est vrai qu’il a su faire la conquête de musiciens d’autres cultures, assimiler d’autres traditions, d’autres influences, venues des Amériques, d’Europe, d’Afrique, d’Inde, d’Asie et d’autres terres inconnues…
A Juan donc, hors donc de toute distinction sémantique visant à opposer, séparer, heurter, cette richesse présente et future s’affiche en direct.
A l’affiche, Avishai Cohen, Diana Krall, Sting, Melody Gardot, Hiromi, Ibrahim Maalouf, Keith Jarrett, Gary Peacock et Jack DeJohnette, Marcus Miller, Larry Graham & Graham Central Station, Melanie Scholtz, The Butman Big Band, Garland Jeffreys, Roberto Fonseca, Charles Bradley and His Extraordinaires, Wynton Marsalis Big Band, The Temptations featuring Dennis Edwards avec Scherrie & Lynda Formerly The Supremes, Romain Thivolle Big Band, Tower of Power, Hiatus Kaiyote,The London Community Gospel Choir…
L’invité d’honneur : le toujours avant-gardiste Wayne Shorter.
Aller de concert aux… concerts : c’est là, et seulement là, que se délivre la vraie vérité d’un artiste, là que se vit l’instant unique du partage. Unique parce que non formaté, non enregistré, non prévisible non plus. Unique parce qu’il est le jour d’un certain jour parmi les jours, où se rencontrent le génie des artistes et celui du public.
Et si, par extraordinaire, au terme de votre aventure, vous vous demandiez encore ce qu’est le jazz, Louis Armstrong, qui bouleversa la pinède en 1967, vous le confirmerait : « C’est que vous ne le saurez jamais ».
En savoir plus : https://www.jazzajuan.com