Si vous n’avez pas vu l’émission, nous aurons l’occasion tous les jeudi de décrire ce qu’il s’est passé pour Gérard et Cédric et de revenir avec eux sur ce qui les a marqué dans les passages diffusés et ceux qui ne l’ont pas été.
Pour cette première étape de Pékin Express 3, les dix équipes ont du parcourir plus de 357 kilomètres pour rejoindre Tiradentes depuis Rio de Janeiro. Le départ est donné au pied du Corcovado, statue qui surplombe la baie brésilienne. Un moment fort qui a d’ors et déjà émerveillé les deux Niçois. » C’est une vue fantastique. Il est sept heures du matin, le monument est fermé au public, donc on peut apprécié ce paysage merveilleux formé par les rochers dans l’eau comme on peut le voir en Asie « raconte Gérard. Le temps pour Stéphane Rotenberg, l’animateur de donner le top départ de la course après qu’il eût dévoilé le parcours des candidats. Gérard se souvient : » On s’est regardé avec Cédric, on a évalué les forces de nos adversaires. D’ailleurs on s’est trompé parfois au final (rires). Et quand Stéphane a annoncé le parcours, on s’est fixé trois objectifs. Le premier, de ne pas être éliminés après trois jours, ensuite, tenir un mois et enfin, aller jusqu’au Macchu Picchu. «
A peine le temps de se remettre de ses émotions, qu’il faut déjà rejoindre le Mont Urca pour récupérer l’un des dix ballons qui permettent d’accéder à l’épreuve d’immunité au Maracana. Mais dans la descente du Corcovado, c’est le drame. Le père, » surmotivé « est descendu très (trop) vite pour chercher une voiture sur l’un des parkings et a perdu son fils, moins rapide que lui. Cédric en rigole encore : » On ne s’est pas compris, je pensais qu’on se retrouvait au début de la descente mais lui est descendu au premier parking. En tout cas, cette expèrience nous a appris une chose, c’est que sur ces épreuves physiques, il faut prendre son temps car les derniers sur la route ont les voitures en premiers quand elles descendent. «
Finalement, ils trouveront une voiture de police pour arriver en bas du Pain de Sucre. Une » montée très difficile « les attend, qui se révèlera infructueuse, puisque les copains rugbymen ont récupéré le premier ballon. D’autant que la petite famille s’était levée à trois heures du matin et n’avait rien bu ni mangé depuis la veille. Reste donc neuf ballons à trouver, dont quatre sur la plage d’Ipanema. C’est vers là que nos deux Niçois se tournent car » il y a plus de chance d’en avoir un même si c’est le lieu le plus éloigné du Maracana. « Un choix judicieux puisqu’ils arrivent » deuxièmes aux abords du stade mais le chauffeur s’est trompé, il faut donc faire la moitié du tour à pied. « C’est finalement la cinquième et dernière place qualificative qu’ils recueillent pour l’épreuve d’immunité, une séance de tirs au but sur la pelouse mythique, au lendemain d’avoir assisté au derby Flamengo-Fluminense.
Après une nuit de sommeil chez l’habitant, » trouvé en quinze minutes et qui nous a servi de l’alcool, ce que je ne bois pas, mais je pensais que c’était de l’eau et du citron « explique Cédric, ils participent à l’épreuve d’immunité mais échouent à leur quatrième tentative (après trois succès) face aux rubgymen qui leur donne une enveloppe noire synonyme de détour par Pétropolis. Les deux Niçois gardent confiance en eux et se dirigent vers la deuxième ville qu’ils doivent traverser après Rio, à la recherche d’un baronne qui leur annoncera la suite du parcours. Gérard a encore en mémoire cette cité infernale : » C’est un immense sens giratoire, ce qui fait que si tu loupes la sortie, tu dois refaire tout le tour, et ç’a été notre cas. «
La nouvelle enveloppe récupérée, après une quête de nourriture infructueuse de la part de Cédric auprès de la baronne francophone, et ils prennent la route pour Tiradentes, lieu d’arrivée de la première étape. Un trajet qui se passe sans encombre, où chacun se double et se re-double avant de devoir s’arrêter à 17 heures lorsque la balise indiquant la fin de la journée sonne. Il va falloir dormir avec les jeunes perpignanaises dans un champs puisqu’il était impossible d’être logés dans une villa. Le fils raconte : » Elles nous ont demandé de les entourer pour les protéger. Il ne s’est rien passé (rires) surtout que ma copine n’aurait pas apprécié. Mais ce sont des filles super gentilles. On a passé une bonne nuit. « Gérard ajoute : » Ce genre d’aide dans la première étape permet de s’attacher aux autres candidats. Ca marque le reste de l’aventure. Mais, c’est ça aussi Pékin, savoir être là pour les autres. «
Dès sept heures, le lendemain, il faut repartir, chacun de son côté. Et déjà, c’est l’arrivée à Tiradentes. Une voiture dépose les deux Niçois en bas d’une pente à une centaine de mètres du drapeau et de Stéphane Rotenberg. Une ultime montée cauchemardesque pour Cédric : » J’étais épuisé. Mais il fallait aller au bout. «
Persuadés d’être premiers, ils sont finalement troisièmes de cette étape extrêmement fatiguante pour les organismes. Malgré cela, ils se disent » contents et déçus « à la fois car c’était leur première fois en stop. Ils pensent quand même » qu’ils auraient pu gagner l’étape s’ils n’avaient pas perdu une heure au bord de l’autoroute à attendre une voiture au lieu d’aller en ville. «
Gérard regrette en regardant l’émission simplement » le montage qui a plus laissé la place à la course qu’aux relations avec les locaux, surtout qu’il n’a pas été montré l’adieu émouvant de Harold et Yasmin aux deux éliminés, Karine et Guillaume. «
La prochaine étape les mènera jusqu’à Diamantina, et l’on ne devrait pas s’ennuyer.
Crédit photos : M6/Christophe Geral