Artiste reconnu et reconnaissant de ses pairs, Richard Galliano retrace sa carrière au travers de son best-of « Les années Milan ». Mélomane, il voit son œuvre comme ce jardin cultivé jour après jour, saison après saison. Un album où chaque son est une fleur dont il a planté la graine quelques années plus tôt.
C’est en passionné que Richard Galliano dresse le portrait d’une carrière menée sans fausse note aux quatre coins du monde. Une évolution artistique qui se poursuit dès février pour plus de 4 mois et une tournée de 50 dates au travers de l’Europe et bien plus puisqu’il sera présent au Japon. « C’est éprouvant physiquement. Je prends une centaine d’avions par an en moyenne. Sur scène, il y a aussi le poids de l’accordéon qui m’accompagne depuis 50 ans ». Un cadeau de 13 kilos offert par son père, point de départ d’une carrière unique. AUDIO – Galliano parle de son tour et de l’accordéonRichard Galliano est contraint à la schizophrénie. L’homme est pour ainsi dire italien, pour les origines de ses aïeuls entre Pérouse et Civitavecchia, pour son instrument fabriqué à Castelfidardo, pour sa passion pour l’humour, le mode de vie, « une part de moi-même est restée Italienne ». L’artiste lui, trouve ses racines en France entre ses formations au conservatoire de Nice où « ses attaches restent fortes ». Puis c’est Paris, ville d’art, et sa rencontre avec un monument du Jazz. « J’ai souffert dans ma jeunesse de la mauvaise image, du manque d’intérêt pour l’accordéon au détriment d’autres instruments. Les choses se sont fait naturellement quand je suis allé à Paris. J’ai de suite travaillé avec Claude Nougaro et pour moi c’était évident qu’on pouvait faire quelque chose. Je voulais sortir l’accordéon de son ghetto. » Une mission accomplie après plus de 30 ans de carrière, un accordéon cinquantenaire et des dizaines de rencontres avec des artistes de renom comme Astor Piazzolla ou Charlie Haden. « Cet album, c’est comme un bilan, comme si j’avais semé les graines et que je les récoltes maintenant. Tout le travail que j’ai fait chez Milan donne quelque chose d’assez riche avec les Tango, Solo, Tangaria… Je voulais changer le destin et l’image de l’accordéon, je pense avoir réussi . Il me semble que les gens considèrent mieux l’accordéon grâce à mon travail. C’était bien de sortir ce best-of, après avoir posé les graines, je vois les fleurs. Je suis en position de mélomane. Tellement d’années ont passé. Il y avait des choses que j’avais oubliées. C’est une pensée à Astor Piazzolla, Charlie Haden. »AUDIO – Galliano parle de son album « Les années Milan » Entre mélancolie et nostalgie, l’artiste regrette sa jeunesse. L’album rafraîchit la mémoire de chacun, et donne l’occasion à qui écoutera de revivre des moments, une énergie qui désormais, appartiennent au passé. Dans un milieu où l’esprit créateur a la part belle, l’accordéoniste qui « aime tous ses morceaux » prend le parti d’être rationnel quand il doit choisir celui qu’il préfère. « Si je me réfère aux choix de Radio Classique, ils ont passé plusieurs fois ma version d’Oblivion de Piazzolla. Une musique qui va être la bande son du générique de fin d’un film. Quand j’entends Oblivion, j’entends la musique napolitaine. »
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