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22 novembre 2024

Roger Hodgson fait revivre le mythe Supertramp pour finir la Crazy week en beauté

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Un public hétéroclite pour un final de toute beauté sur la Scène du Théâtre de Verdure de Nice avec un Roger Hodgson qui n’a pas pris une ride tous comme l’ensemble des morceaux qui ont fait retomber en enfance pour certains ou en adolescence pour d’autres mais qui ont véritablement ravi celles et ceux qui avaient là chance d’être là.


hodgson.jpg Mais avant THE tête d’affiche du festival, ce sont les niçois « Little d Big B » qui ont commencé à chauffer la scène. Un groupe qui tourne beaucoup dans le coin depuis un an. Le chanteur prend des accents à la Tom York (Radiohead) et entre énergie et introversion, on découvre un rock Made in UK qui donne un air british à nos locaux de la soirée.

Parfaite introduction puisque arrivent ensuite d’autres français aux allures distinguées londonniennes : Puggy. Excellent ! Trois visages souriants et sympathiques, des musiciens interchangeables et brillants, un chanteur qui module, le tout servi par un rock plutôt pop, folk par moment, très frais.

Enfin arrive le tour du chanteur et compositeur de Supertramp de prendre la relève et c’est tout tranquillement que Roger Hodgson rentre sur scène pour une petite « tchatche » en français avec un public comblé de s’entendre dire que Nice et la Côte d’Azur étaient un paradis sur terre. Et puis, la musique a repris ses droits et les premiers accords d’harmonica de « Take a long way home » viennent arracher l’une des nombreuses salves d’applaudissements de la soirée. Le bonhomme de Portsmouth, qui a soufflé, cette année, 62 bougies, alterne allègrement entre les morceaux inoubliables de Supertramp tels que “Give a Little Bit”, “The Logical Song”, “Dreamer”, “Take the Long Way Home”, “Breakfast In America”, “It’s Raining Again”, “School”, et “Fools Overture” et des nouvelles créations comme « Death and the zoo ».

Un tour de chant qui vire au tour de force presqu’en un tour de magie et, un peu partout, ça chante et ça danse sur chacune des mélodies entonnée par un Roger Hodgson en phase avec son public et n’hésitant pas même à plaisanter avec les photographes et autres personnes des premiers rangs. « C’est magique, on les avait vus aux Arènes de Fréjus, il y a déjà une bonne vingtaine d’année et il est toujours aussi extraordinaire » Cathy a les yeux qui pétillent et voulait faire découvrir ça à sa fille qui, elle aussi semble avoir attrapé le virus « Je n’ai que 17 ans mais je connais presque toutes les chansons, il faut dire qu’elles passent souvent à la maison. ».

Et la fête continue, non sans l’aide du Canadien Aaron McDonald qui accompagne Roger Hodgson sur scène à grands coups d’harmonica, de saxophone, de clarinette, de melodica et de clavier. Un véritable homme orchestre a qui il faut adresser un chapeau bas. Une véritable complicité existe entre ces deux-là et le plaisir de jouer ensemble fait vraiment plaisir à voir… et surtout à entendre !

Un rappel, un dernier « It’s raining again » endiablé et c’est avec regret que le concert s’arrête tout comme cette Crazy Week 2012 qui aura été d’un incroyable niveau tant sur le plan musical qu’émotionnel. Mika, Julien Doré, Dyonisos, Shaka Ponk… La semaine a été folle à souhait et notre petit doigt nous a dit que l’édition 2013 aurait très fière allure.

Alors Patrice*, tu vas bien nous pousser le « Bouchon » un peu plus loin l’an prochain ?

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