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22 novembre 2024

Baisse de l’activité touristique : entre 41,9 et 121,8 milliards d’euros de pertes en France

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Peu à peu, l’impact économique de l’épidémie de Covid-19 devient plus clair. En France, le secteur du tourisme souffrira beaucoup moins que dans d’autres pays.


Toujours est-il qu’en raison de la baisse de la demande, notre pays pourrait perdre jusqu’à 5% de son PIB en 2020, alerte la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.

Aujourd’hui, c’est au tour du secteur du tourisme de bénéficier d’une étude tous horizons, et c’est la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement qui s’y colle.

Pour cela, ses spécialistes ont modélisé trois scénarios : « modéré » (quatre mois sans arrivées de touristes étrangers, soit 1/3 du chiffre d’affaires généré par les tourismes étrangers en moins sur l’année), « intermédiaire » (8 mois sans arrivées de touristes étrangers, soit 2/3 du chiffre d’affaires en moins) et « catastrophique » (12 mois sans touristes étrangers, soit 100% du chiffre d’affaires annuel perdu).

Si le scénario « modéré » s’était réalisé, le secteur français du tourisme aurait terminé l’année avec un manque à gagner de 41,9 milliards d’euros (soit 2% du PIB).

Quant aux autres scénarios, qui, eux, ont toujours des chances de se réaliser, dans le scénario « intermédiaire » la France aurait un manque à gagner de 81,9 milliards d’euros (3% du PIB), et dans le scénario « catastrophique » un manque à gagner de 121,8 milliards d’euros (5% du PIB).

À la différence d’autres pays européens, la France s’en sort finalement pas trop mal
Comparé à nos voisins européens, en chiffre d’affaires, l’impact de l’épidémie sur le secteur du tourisme devrait être le plus fort en France. Mais pas en pourcentage ! Grâce à son économie diversifiée, la France pourra mieux tenir le coup. *

Dans le monde entier, c’est l’équivalent de 1,2 trillion d’euros qui pourrait être rayé des comptes à cause de l’arrêt du secteur du tourisme si le scénario « modéré » se réalise. Et si le scénario « intermédiaire » ou « catastrophique » devait se réaliser, le manque à gagner se chiffrerait à 2,2 trillions et 3,3 trillions d’euros respectivement.

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