Ce vendredi 25 avril, la Métropole Nice Côte d’Azur a accueilli 47 nouvelles entreprises au Salon Chéret de l’Hôtel de Ville. Elles devraient générer près de 580 emplois sur le territoire métropolitain.
« Nous devons être dignes de la confiance que vous nous accordez », a insisté Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole. Jacques Richier, président de l’agence Team Nice Côte d’Azur, et Jean-Pierre Savarino, Président de la Chambre de commerce et d’industrie à Nice ont mis en avant l’importance de donner envie aux entrepreneurs d’investir au sein de la métropole.
Grâce a cela, elle peut faire face à une concurrence internationale accrue. Notamment au niveau du tourisme. « La Côte d’Azur peut maintenant offrir un panel d’hébergements allant du standard au très haut de gamme » déclare le maire de la ville de Nice. À l’image du Palais Ségurane ou encore le projet Iconic, qui se situe à quelques mètre de la Gare Thiers de Nice. Cela attire une clientèle moins nombreuse mais plus disposée à investir dans des séjours d’exception.
Innovation et relance industrielle
Au-delà du tourisme, la Métropole renforce ses filières stratégiques. Particulièrement la santé, l’intelligence artificielle, l’économie océanique et la métaverse en misant sur des entreprises locales et internationales. Christian Estrosi se veut rassurant : « aucune nouvelle taxe n’a été imposée aux entreprises depuis 2008 » Et cela porte ses fruits; en 2008 l’industrie pesait 1 milliard d’euros. Au 31 décembre 2024, ce secteur affichait un chiffre d’affaires record de 3 milliards.
Pour rester compétitive face aux autre régions, pays et éviter la fuite des cerveaux. Nice multiplie les initiatives : campus numérique, implantations d’écoles d’ingénieurs, projets métavers et inauguration d’une antenne de l’École 42.
Lors de cette cérémonie trois responsables de nouvelle entreprises se sont succédées. « La logistique entre les ports de Marseille et Gênes, ainsi que l’accès direct en tramway au deuxième aéroport français, sont des points stratégiques pour nos exportations », déclare Amir Messaoudi, directeur général de MEDpack (leader pharmaceutique tunisien). Son entreprise d’abord familiale a choisi Nice pour ses 10 millions d’étuis vendus localement et vise 50 millions en 2025.
Pour Mariem Farhat, fondatrice de Solaya, il est important de rester proche des développeurs surtout à Sophia Antipolis. C’est eux qui ont mis au point une reconstitution 3D par intelligence artificielle, portée par 15 collaborateurs : « peu d’acteurs en France maîtrisent cette technologie inventée il y a 18 mois à Sophia Antipolis », évoque t-elle.
Victor Robalo, dirigeant de Novetech Surgery, conçoit des implants orthopédiques pour animaux. Après un premier hébergement à Monaco Tech, l’entreprise profite désormais de l’aéroport niçois pour dynamiser ses ventes à l’export.
Un réservoir de talents et une accessibilité internationale
Nice accueille 54 000 étudiants presque autant que la population de Cannes et se positionne comme un pôle d’attraction académique et technologique. Le deuxième aéroport français, juste derrière Paris-Charles-de-Gaulle, et attire notamment une clientèle américaine désabusée par la conjoncture politique outre-Atlantique, qui investit massivement dans l’immobilier local.
À moins de cinq ans des Jeux olympiques de 2030, Christian Estrosi et Jacques Richier ont souligné la mobilisation de Team Nice Côte d’Azur pour accompagner chaque porteur de projet. « N’hésitez pas à solliciter notre équipe : vous ne vous adressez pas seulement à une région de tourisme », a conclu le président de la Chambre de commerce et d’industrie. Une promesse d’avenir pour une métropole résolument tournée vers le haut de gamme et l’innovation.