Christian Estrosi président de la métropole est formel : « L’encours de dette consolidé au 31 décembre 2012 s’établit à 946,85 M€. ». Une augmentation de 4% par rapport à 2011. Des chiffres avancés pour répondre à la pression de l’opposition sur le sujet. Les comptes de la métropole ont également été abordés.
Les investissements faits dans la métropole, principal sujet de ce compte administratif des finances.
Au compte administratif 2012, la Métropole a consacré 23,39 M€ à sa politique en faveur du logement. « Le plan local de l’habitat 2010-2015 a fixé un objectif de production de 1 268 logements et de réhabilitation de 750 autres par an. » précise l’actuel maire de Nice.
En 4 ans, plus de 745 millions d’euros ont été investi sur le territoire dont 176.78 millions d’euros pour l’année 2012 en dépenses d’équipements. Le chiffre significatif de 330 euros par habitant et par an est avancé.
Autre sujet mise en avant par Christian Estrosi, le soutien à l’emploi. Au passage, l’ancien ministre tacle la politique mise en place par le gouvernement actuel : « Le contexte national est, depuis 2012, très défavorable. Le gouvernement taxe davantage les ménages et, parallèlement, fait peser divers alourdissements de charges sociales sur les collectivités. »
L’état est alors accusé d’avoir baissé ses dotations de 1,32 millions d’euros. L’intrusion des heures supplémentaires dans les charges sociales patronales est également dénoncée.
Mais, malgré ces mesures restrictives, Christian Estrosi est satisfait de ces dépenses « qui ont permis le soutien de 20 000 emplois. » Mais le sujet attendu concerne le niveau d’endettement de la métropole. A périmètre constant, l’encours de la dette s’élèverait donc à 772,33 M€. Un chiffre obtenu grâce à un transfert de dette de 168,62 millions d’euros du Conseil Général à la Métropole. Un déficit entièrement pris en charge par le conseil général.
Le Président de la Métropole a tenu à rassurer sur cette dette : « Je vous informe que la dette de la Métropole est entièrement sécurisée puisque celle-ci compte 99,64% d’emprunts à taux fixes ou variables encadrés. »
La capacité de désendettement est à 9,32 années. Un seuil autorisant de nouveaux investissements selon le barème fixé par les magistrats financiers qui estiment à 15 le seuil maximal.
