Les voyants sont au vert. La croissance économique française a atteint 0,5% au troisième trimestre 2017.
Par ailleurs, l’organisme public a revu à la hausse le produit intérieur brut du deuxième trimestre, puisqu’il s’est accru de 0,6%, au lieu de 0,5%, selon les chiffres révisés.
Ces chiffres confirment et confortent ainsi l’hypothèse du gouvernement, qui prévoit une hausse du PIB de 1,8% sur l’ensemble de l’année.
Dans le détail, l’Insee attribue cette évolution à une accélération de la consommation des ménages qui ont en effet augmenté de 0,5%, après une hausse de 0,3% sur le trimestre précédent, indique l’organisme statistique.
La demande intérieure a ainsi contribué à la croissance à hauteur de 0,6 point.
Tous les indicateurs économiques français sont cependant loin d’être en bonne posture. La production totale connaît en effet un léger ralentissement, avec une hausse de 0,6% contre 0,8% au deuxième trimestre.
Le commerce extérieur pèse aussi sur la croissance hexagonale. Les importations ont fortement augmenté – +2,5% -, tandis que les exportations ont fortement ralenti (+0,7%). Au total, le commerce extérieur pèse sur l’activité du troisième trimestre: -0,6 point de PIB .
Pour rappel, le déficit du commerce extérieur a atteint 48,1 milliards d’euros.
Au total, «l’acquis de croissance» – c’est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait si l’activité ne progressait pas d’ici la fin de l’année – atteignait fin septembre 1,7%.
Dans sa dernière note de conjoncture, l’Insee a émis l’hypothèse d’une croissance de 0,5% lors du dernier trimestre 2017. Si tel était le cas, cela permettrait d’atteindre aisément les 1,8% attendus par le gouvernement sur l’ensemble de l’année.