La France a enregistré une croissance de 0,5 % au deuxième trimestre, comme lors des deux trimestres précédents, selon les chiffres publiés par l’Insee vendredi 28 juillet. Ils confirment les dernières estimations de la Banque de France, qui avaient été publiées à la mi-juin.
Le ciel reste dégagé pour Emmanuel Macron. Il est vrai que son prédécesseur François Hollande pourrait dire, à l’instar de Galilée, « eppur si muove » ( finalement ça bouge) a propos d’une croissance toujours recherchée et jamais au rendez-vous.
Et si finalement c’était son successeur à profiter d’une politique économique amorcée et qui avait besoin de temps pour se réaliser les résultats escomptés ?
Selon les premières estimations de l’Insee, l’accélération de la consommation et le rebond des exportations ont largement soutenus l’activité.
Avec un acquis de croissance de 1,4%, ces chiffres confortent les prévisions du gouvernement. Voire, même mieux.
Les échanges extérieurs ont contribué à la croissance à hauteur de 0,8 point, soit deux fois plus que la demande intérieure (0,4 point).
Le commerce extérieur a largement favorisé cette croissance au deuxième trimestre grâce à un net rebond des exportations (+ 3,1 %) et à un ralentissement des importations (+ 0,2 %).