Si les campagnes de vaccination sont menées à bien partout dans le monde, la croissance mondiale devrait rebondir à 5,6 % cette année, voire plus. Les tensions inflationnistes n’inquiètent guère l’Organisation pour qui les banques centrales doivent maintenir leurs politiques accommodantes.
Pour Laurence Boone, l’économiste en chef de l’OCDE, le PIB mondial devrait être supérieur au niveau d’avant la pandémie d’ici au milieu de 2021.
Accroître la cadence des vaccinations au niveau mondial. C’est la principale priorité, tant sur le plan épidémiologique qu’économique, pour l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui a présenté, ce mardi, de nouvelles prévisions.
Après une chute de 3,4 % l’an passé, la croissance mondiale devrait atteindre 5,6 % en 2021. C’est 1,4 point de pourcentage de plus qu’espéré en décembre dernier .
Tous les pays sont concernés à l’exception de la France et de l’Italie dont la prévision a été légèrement revue à la baisse à 5,9 % (-0,1 point) et 4,1 (-0,2). L’Allemagne est créditée de 3 % (+0,2) et le Royaume-Uni de 5,1 % (+0,9). Les Etats-Unis voient leur performance nettement améliorée puisque l’OCDE a passé sa prévision de 3,2 % en décembre à… 6,5 % !
L’effet bénéfique du plan Biden
Les mesures proposées par la nouvelle administration – un plan de relance de 1.900 milliards de dollars – pourraient augmenter la production américaine d’environ 3 à 4 pour cent en moyenne entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022. « Au total, ce plan américain ajouterait un point de croissance supplémentaire à l’économie mondiale », a prédit Laurence Boone.