La réforme de l’assurance-chômage entrera partiellement en vigueur le 1er juillet 2021. Le nouveau mode de calcul controversé de l’indemnisation des demandeurs d’emploi sera ainsi mis en place à partir de cette date.
Le durcissement de l’ouverture des droits (de quatre à six mois de travail sur les 24 derniers) entrera, lui, en vigueur au plus tôt au 1er octobre. Il dépendra d’une amélioration du marché de l’emploi appréciée sur six mois à partir du 1er avril. Il faudra alors qu’on constate à la fois une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A de 130 000 sur six mois et 2,7 millions d’embauches de plus d’un mois sur quatre mois.
Ces mesures sont critiquées par les syndicats, qui rejettent l’ensemble du texte, à l’exception du « bonus-malus » sur les cotisations des entreprises, contesté, lui, par le patronat. Ce « bonus-malus » sur les cotisations des entreprises sera effectif à l’été 2022 après un an d’observation.
La plus grosse économie proviendra de la disposition la plus controversée, la modification du calcul du salaire journalier de référence (base de l’allocation) que l’exécutif défend » à titre d’équité » car l’indemnisation est actuellement plus favorable aux personnes alternant contrats courts et inactivité qu’à celles travaillant en continu.