La croissance du produit intérieur brut (PIB) a bien été de 0,3%, la bonne nouvelle venant des dépenses de consommation des ménages qui accélèrent, progressant de 0,4%, selon la deuxième estimation de l’Insee publiée ce vendredi, contre +0,2% au deuxième trimestre et +0,3% au premier trimestre. Il s’agit donc de la meilleure performance de l’année.
Cette consommation a été dopée par l’accélération du pouvoir d’achat, en hausse de 0,6%, contre 0,5% au trimestre précédent, due aux 17 milliards d’euros de mesures post-gilets jaunes mises en place par le gouvernement. Dans le même temps, le revenu disponible brut (RDB) des ménages accélère: +0,8% après +0,2%.
Ces bons résultats dans un contexte de ralentissement de la croissance en Europe sont obtenus malgré une contribution négative du commerce extérieur au PIB, de 0,2 point de pourcentage, les exportations étant touchées par les guerres commerciales et le ralentissement du commerce mondial.
Ces bons résultats pourraient être même révisés à terme à la hausse, c’est à dire une croissance annuelle à 1,4% cette année et pas 1,3%.
Enfin, « le déficit public se réduit fortement » à 2,5% du PIB, contre 3,1% au trimestre précédent.