Le Forum de Davos- la célèbre réunion mondiale que tous les ans réunis dans la localité suisse plus de 2000 participants invités, tous de haut rang compris les chefs d’Etat et les entrepreneurs et manageurs les plus importants- est l’occasion pour une analyse de la situation économique du monde et de lancer quelques préconisations.
Après la crise financière de 2008 et l’insurgence du populisme dans plusieurs pays, la question que beaucoup se posent est si la cause n’est pas le capitalisme ultralibéral et financier trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques-uns.
Il est en train d’aller « vers sa fin »- comme anticipent plusieurs experts ?
Pour mémoire, n mai 68, Cohn-Bendit avait dit ‘le gauchisme, c’est la maladie sénile du communisme’. Il le disait en réponse aux critiques que les communistes adressaient aux gauchistes.
Par analogie, on pourrait presque prendre cette formule est dire que le populisme est la maladie sénile du libéralisme, le libéralisme économique qui monte depuis le début des années 1980 et 1990.
Davos nous dira ou fera comprendre que le populisme, c’est la pathologie de ce néolibéralisme qui ne raisonne qu’en terme économique et a pris le dessus de la politique.
