Alors que le dossier LGV Marseille-Nice commence à s’écrire avec un point d’interrogation, une bonne nouvelle vient par contre du côté est. L’autre dossier sur lequel le maire de Nice s’est investi avec la conviction et la pugnacité qui lui sont propres, enregistre un signe positif.
La Rete Ferroviaria Italiana (RFI), société du groupe FS ( les chemins de fer italiens) en charge de reseau ferroviaire, a annoncé la signature du contrat avec le ‘general contractor’ Cociv pour la réalisation des travaux de la ligne AV/AC ( le TGV italien) entre Gênes et Milan.
L’investissement sera de 6.2 milliards d’euros et la conclusion des travaux est prevue pour 2019.
Une première tranche a été déjà financée par le CIPE ( le Comité pour la Programmation Economique du Ministère de l’Economie) à la hauteur de 500 millions d’euros.
Cette opération signifie le maintien de la prospective de mettre Nice à distance de 3 heures de Milan et du couloir 5 de la ligne européenne Lisbonne-Kiev, qui passera par la capitale de la Lombardie (en France par Marseille-Lyon puis Turin) , comme le prévoit les accords de collaboration entre Nice et Gênes.
Nice se désenclavera-t-il donc vers l’est plutôt que par l’ouest ?
Ces dernières nouvelles, l’une négative et l’autre positive, le feraient bien penser.