Si en toute logique, le nombre de chômeurs aurait dû exploser au regard de la violence de la crise et de l’arrêt brutal de l’activité, la hausse tant redoutée ne s’est toujours pas fait sentir depuis le début de la pandémie.
Après une baisse en « trompe-l’œil » à l’aube de la crise, puis une légère dégradation les trimestres suivants pour revenir au niveau de début 2020, le taux de chômage est resté stable au premier trimestre 2021, avec une légère hausse de 0,1 point, pour s’établir à 8,1 % de la population active en France (hors Mayotte).
Fin mars, l’Hexagone comptait donc quelque 2,4 millions de chômeurs, soit 18 000 de plus en trois mois. Sur un an, le taux de chômage, au sens du Bureau international du travail (BIT), est lui de 0,3 point et retrouve ainsi son niveau de fin 2019. Soit celui d’avant la crise.