La volatilité observée durant le mois de septembre 2021 s’est poursuivie jusqu’en octobre. Plusieurs experts ont exprimé leurs craintes face à la situation actuelle, occasionnée entre autres par la pénurie de la main d’œuvre, la réduction des approvisionnements et bien sûr, la hausse de l’inflation. Malgré tout ceci, les marchés restent prometteurs, et les investisseurs sont optimistes, particulièrement ceux à petit budget. Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?
Une inflation continue
Depuis quelques semaines, on assiste à une inflation quasi généralisée. Dans certains pays comme les États-Unis, les prix des produits alimentaires de base ont encore augmenté. Le prix de l’essence a également grimpé, avec +20 cents en un mois, soit +1,20 dollars en rapport avec l’année dernière. Ces produits ne sont que des exemples, les indices gouvernementaux ont atteint des niveaux historiques.
En Chine, on a observé une hausse record des prix à la production durant le mois de septembre, avec +10,7 % sur un an. La flambée des prix des matières premières pèse énormément sur les marchés du monde entier. L’inflation reste la principale préoccupation des investisseurs, bien que la hausse ci-dessus n’impacte pas (encore) beaucoup le marché, d’où l’intérêt d’investir en bourse petit budget. En effet, l’indice des prix à la consommation a augmenté de manière modérée en septembre, +0,7 % sur un an, contre 0,8 % en octobre.
La situation a naturellement suscité beaucoup d’inquiétude du côté des marchés. Certaines grosses pointures se sont penchées sur cette tendance, exprimant leurs craintes. Une question fatidique s’est alors posée : faut-il encore investir en bourse ?
Les investisseurs sont confiants
Pour certains observateurs du marché, il ne fait aucun doute que cette hausse des actions soit occasionnée par les taux d’intérêts bas qui se sont étendus sur une longue durée. Ceci pousserait les investisseurs à délaisser les obligations à faible rendement au profit des rendements dans les actions. En d’autres termes, ils retirent leurs investissements dans les titres à revenu fixe, pour placer de l’argent dans les actifs beaucoup plus risqués.
Pourtant, la persistance de l’inflation et l’éventuelle hausse des taux proposés par certaines banques dont la banque centrale, ont fait s’accroître les rendements obligataires partout dans le monde. Les hausses les plus importantes ont été observées principalement sur les marchés émergents ; les rendements obligataires (libellés en dollars américains) ayant bondi de près de 45 points depuis la fin du mois d’août.
Selon plusieurs experts, les investisseurs ne ressentent pas de plein fouet les effets de l’inflation et de la hausse des prix grâce à la combinaison de la hausse des salaires, des taux d’épargne élevés ainsi que de la réduction des niveaux d’endettement renouvelables. Les épargnes jadis faites, permettent aux investisseurs de ne pas trop être affectés, et de pouvoir continuer à acheter des actions même avec des petits budgets.
Les données observées sur le marché ont été dans l’ensemble très encourageantes. En prenant l’exemple du S&P 500, sur plus d’un quart de ses sociétés déclarantes, 85 % ont publié des chiffres bien meilleurs que les prévisions ; 62 % d’entre elles ont enregistré un impact positif sur le cours de leurs actions. Le mois d’octobre est globalement meilleur que celui de septembre, la croissance pourrait atteindre 33 % contrairement aux 24 % attendus. L’on peut également parler de l’indice Dow Jones qui a atteint des niveaux record en octobre.
Conclusion
L’inflation est bien réelle, et il se peut qu’elle aille de manière croissante ces prochaines semaines. Heureusement, elle n’affecte pas considérablement le marché boursier. Beaucoup d’experts ont été inquiétés par cette tendance, mais c’était l’inverse du côté des investisseurs. Le marché boursier dans son ensemble a poursuivi sa course avec une trajectoire ascendante. D’importantes places boursières telles que S&P 500 et Dow Jones ont vu leurs indices atteindre des niveaux record. La réponse est donc toute trouvée : il n’y a aucune raison à ne pas investir en bourse, même avec un petit budget.