L’objectif est de retrouver en 2022 le « niveau de richesse d’avant la crise », a assuré le Premier ministre Jean Castex, un objectif qu’il jugeait « ambitieux mais à notre portée. »
Grâce à ce plan, le gouvernement table sur un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 8 % l’année prochaine, après une contraction historique attendue à 10 % cette année.
Un tiers du plan ira à l’écologie, un tiers à des mesures de solidarité et de formation. Le dernier tiers servira à améliorer la compétitivité des entreprises et à favoriser la réindustrialisation du pays, notamment via une baisse de 10 Mds€ des impôts de production pesant sur les entreprises. L’objectif, en soutenant les entreprises, est qu’elles recommencent à embaucher après 800 000 suppressions d’emplois attendues cette année.
Le Haut conseil pour les finances publiques (HCFP) , qui n’a pas droit de veto sur le budget, juge la prévision de 8 % « volontariste », soulignant les « très fortes incertitudes » qui pèsent encore, du fait du regain épidémique, et de l’endettement du pays.
Dès cette année, le déficit public devrait approcher les 195 Mds€, un record. Et bien que le gouvernement table, pour l’an prochain, sur un déficit de 152,8 milliards, la France va tout de même émettre 260 Mds€ d’obligations à moyen et long terme, selon l’Agence France Trésor, un montant net des rachats et inchangé par rapport à 2020.