Avec près de 20 millions de personnes sans emploi, le taux de chômage dans l’Union européenne atteint 8 % en février 2017, et 9,5 % dans la zone euro. Il n’a cessé de décroître depuis 2013. La France, elle, affiche un taux de chômage de 10 %, soit l’un des taux les plus élevés de l’Union européenne.
Les contrastes européens en matière de chômage sont encore plus visibles chez les jeunes, avec une différence allant du simple au septuple entre les extrêmes.
Selon Eurostat, 19,750 millions de personnes étaient au chômage dans l’Union européenne en février 2017 (8 % de la population active), dont 15,439 millions au sein de la zone euro (9,5%).
Comparé à février 2016, le chômage a baissé de 1,852 million de personnes dans l’UE28 et de 1,246 million dans la zone euro. En septembre 2016, il était passé sous le seuil symbolique de 10% dans la zone, une première depuis avril 2011.
Toutefois, en matière d’emploi, les contrastes en Europe sont marqués : une amplitude de 20 points sépare les extrêmes. Quand la République tchèque connait un taux de chômage de 3,4 %, l’Allemagne de 3,9 %, le Royaume-Uni de 4,6% (en décembre 2016), il culmine en Grèce (23,1 %) et en Espagne (18 %)
La France, elle, se classe en 6e position des Etats les plus touchés par le chômage (10 %), à égalité avec le Portugal. Son taux de chômage est resté stable depuis juin 2016.
Sur un an, le taux de chômage en février 2017 a baissé dans vingt-six États membres. Les baisses les plus marquées ont été observées
en Croatie (de 14,4% à 11,6%), en Espagne (de 20,5% à 18,0%), au Portugal (de 12,2% à 10,0%) et en Irlande (de 8,4% à 6,6%).
Dans deux autres Etats membres, le taux de chômage a augmenté au cours de la même période : au Danemark (de 6,0% à 6,4%) et en Lituanie (de 8,0% à 8,3%).
Le pic a été atteint début 2013, avec un taux atteignant 11% (12% pour la zone euro). Depuis, celui-ci n’a cessé de décroître.