Sous une chaleur douce et un ciel bleu azur au rendez-vous, la 2ème édition du Nice Jazz Festival version palmiers a ouvert ses portes. Une première soirée portée par Dee Dee Bridgewater, marraine de cette édition, China Moses, Erykah Badu, Ibrahim Maalouf, New meeting Quartet et Eddy Louis Richard Galliano Quartet.
Les spectateurs du Nice Jazz Festival forment encore une longue file d’attente en serpentant autour des palissades d’enceinte du NJF lorsque China Moses, chanteuse et animatrice de télévision, commence à faire vibrer les enceintes de la scène Masséna. Accompagnée comme toujours de son pianiste et arrangeur Raphaël Lemonnier, la chroniqueuse du Grand Journal de Canal+ et ancienne animatrice sur MTV ouvre le bal. « Lorsque j’étais petite, à la mort de mon père, ma mère, au lieu de m’emmener voir un psy, m’a fait rencontrer un ami musicien. Je pense que c’était la plus belle chose de ma vie. ». Et on en peut qu’être d’accord avec la diva promenant son verre de rosé en entonnant un blues à faire chavirer les coeurs.
Sa mère, Dee Dee Bridgewater, à la tête d’une discographie impressionnante depuis 1974 enchaîne les tournées sans sourciller. En ce dimanche 8 juillet 2012, c’est avec un sourire éclatant devant les photographes amassés et une énergie bienvenue que la marraine de cette édition, ouvre les festivités. Sa compatriote américaine, Erykah Badu reprenait ses marques au Nice Jazz Festival. La texane avait déjà foulé le sol niçois en 2009, lors de l’avant dernier Nice Jazz Festival dans les arènes de Cimiez. Elle a refermé, pour cette première soirée de jazz, la scène Masséna avec des airs de Jazz et de R&B.
A l’extrémité du « complexe » Nice Jazz Festival, le Théâtre de Verdure était lui aussi de la partie avec les enfants du pays : le New Meeting quartet. Ces niçois ont apporté les dernières notes ensoleillées au dessus de la ville en mélangeant rythmes brésiliens et musique jazz. La nuit pourtant, commence à reprendre sa place peu de temps après lorsque Ibrahim Maalouf passe à son tour, dans un Théâtre de Verdure archi comble et captivé par le talent de l’artisite. Ce libanais de 32 ans interprète de son côté un jazz personnel, subtil mélange de ballades musicales douces, batucadas brésiliennes et rythmes rock sans complexe.
Eddy Louis, sacré meilleur organiste du monde et Richard Galliano Quartet ont fait la fermeture de cette première soirée made in jazz par un « bal musette jazz ». Ici aussi, tel père, tel fils et les nombreux spectateurs installés dans le théâtre de verdure ne s’y sont pas trompé en lui accordant un salut triomphal.
Le rideau peut à présent tomber sur cette première soirée du Nice Jazz Festival 2012 qui augure une belle semaine avec à venir les Texas, Thomas Dutronc et autres Gilberto Gil qui, sans l’ombre d’un doute, vont faire vibrer le cœur de la ville de Nice…